Aloe, Stanislao d': Les ruines de Pompéi jusqu'en 1858 (Naples: Piscopo, 1858)

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mains , dit Polybe , fut une des causes de leur
supériorité sur leurs rivaux, par l’émulation qu’elle
excitait. Il est à croire que les autres rues qui
aboutissent à Pompéi présenteront, lorsqu’elles
seront déblayées, des monuments funéraires avec
des particularités dans leur disposition ou dans
leur architecture, selon l’époque et le degré de
culture de la nation à laquelle ils appartiennent.
N.° 1. Maison dite de Marcus Arrius Diomè-
des, d’après l’inscription peinte en noir qu’on lisait
autrefois sur le mur de l’entrée. Cette habitation
peut être regardée comme la plus intéressante de
Pompéi, tant par sa conservation que par l’éten-
due de son emplacement, la variété de son plan
et la multiplicité de ses distributions, en tout con-
formes à la description queVitruve nous a laissée
des maisons romaines ; et comme celle-ci est pla-
cée à quelque distance de la ville, on y retrouve
les mêmes règles de programme que cet auteur a
tracées pour les maisons de campagne, ou pseudo-
urbaines de son temps.
Elle est divisée en deux étages, l’un au niveau
de la voie domitienne, où l’on entre par quelques
rampes douces et peu sensibles, l’autre disposé en
contre-bas sur le jardin, lequel devait en avoir sup-
porté un troisième.
Il est à remarquer que le péristyle de cette ha-
bitation est avant \'atrium ; une telle disposition
est encore conforme au précepte de Vitruye qui
place dans les maisons de campagne d’abord Je pé-