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https://doi.org/10.11588/diglit.55441#0107
RUE DES THERMES
N.° 1. Maison de C. Cuspius Pansa. En face
des Thermes, sur la gauche de la vile dmitienne,
est cette maison, dont nous avons donné le plan,
parce qu’elle est une des plus belles et des plus re-
marquables de Pompéi. Complètement isolée ( in-
sula], entre quatre rues, et toute entourée de bou-
tiques, sa location devait rapporter beaucoup au
propriétaire.
L’entrée principale est ornée de deux pilastres
d’ordre corinthien; à côté, était l’inscription sui-
vante : PANSAM AED. PARATVS ROGAT.
Paratus, selon quelques archéologues, équivalait
au mot dispensator , c’était l’esclave chargé de la
vente des denrées du patron et qui avait ici la sur-
intendance de 15 boutiques, parmi lesquelles il en
est une qui, communiquant avec l’intérieur, aurait
été celle où se tenait cet esclave qu’on nommait
encore insxdaire, parce qu’il exigeait le montant des
locations.
Entre les deux pilastres était la porte extérieu-
re, et à l’autre extrémité du passage, celle inté-
rieure, toutes deux doublées en cuivre. — La pe-
tite chambre, la plus proche de la porte, était
la cellule du portier, cella osliarii.
C’était dans le vestibule (1) que les cliens d’un
(î) Le vestibule était proprement une ou plusieurs gran-
des pièces situées au dehors de la maison, où se tenaient
N.° 1. Maison de C. Cuspius Pansa. En face
des Thermes, sur la gauche de la vile dmitienne,
est cette maison, dont nous avons donné le plan,
parce qu’elle est une des plus belles et des plus re-
marquables de Pompéi. Complètement isolée ( in-
sula], entre quatre rues, et toute entourée de bou-
tiques, sa location devait rapporter beaucoup au
propriétaire.
L’entrée principale est ornée de deux pilastres
d’ordre corinthien; à côté, était l’inscription sui-
vante : PANSAM AED. PARATVS ROGAT.
Paratus, selon quelques archéologues, équivalait
au mot dispensator , c’était l’esclave chargé de la
vente des denrées du patron et qui avait ici la sur-
intendance de 15 boutiques, parmi lesquelles il en
est une qui, communiquant avec l’intérieur, aurait
été celle où se tenait cet esclave qu’on nommait
encore insxdaire, parce qu’il exigeait le montant des
locations.
Entre les deux pilastres était la porte extérieu-
re, et à l’autre extrémité du passage, celle inté-
rieure, toutes deux doublées en cuivre. — La pe-
tite chambre, la plus proche de la porte, était
la cellule du portier, cella osliarii.
C’était dans le vestibule (1) que les cliens d’un
(î) Le vestibule était proprement une ou plusieurs gran-
des pièces situées au dehors de la maison, où se tenaient