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https://doi.org/10.11588/diglit.55441#0124
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d'amphores et de vases pour l’usage domestique;
et on déterra sous un escalier le squelette d’un
homme qui s’y était réfugié , emportant avec lui
ce qu’il avait de plus précieux, savoir trois bagues
enfilées dans un bracelet, deux pendans d’oreilles,
ie tout en or, 75 monnaies d’argent et 65 en bronze.
RUE DE RÎERCURE
N. 1.—2. Maison des Bacchantes. Elle doit
son nom aux fresques dont ses murs sont déco-
rés. Ces Bacchantes dont on admire le mouvement
et la grâce sont peintes avec toute la délicatesse
et le fini de ce que nous avons de mieux à Pom-
péi.— Elle a aussi des boutiques. Dans l’intérieur
de Vatrium, une petite colonne percée, et grossière-
ment incrustée de mosaïques représentant des grif-
fons, des masques scéniques et autres décorations,
soutient une table de marbre africain. La plus belle
et la plus intéressante des peintures de la pièce
intérieure est celle de Zéphyr et Flore, ou selon
d’autres, de Zéphyr qui descend du ciel avec des
fleurs dans les mains pour réveiller la nature,
(exprimée par Chloris) assoupie par les rigueurs
de l’hiver. Le dieu ailé, qui soutient la tête de
Chloris, est le Sommeil portant des pavots dans
les mains. D’autres fresques représentent les gran-
des divinités du paganisme , parmi lesquelles est
un Bacchus assis, de la plus grande beauté. Les
arabesques sont aussi très-élégans, et quelques cha-
d'amphores et de vases pour l’usage domestique;
et on déterra sous un escalier le squelette d’un
homme qui s’y était réfugié , emportant avec lui
ce qu’il avait de plus précieux, savoir trois bagues
enfilées dans un bracelet, deux pendans d’oreilles,
ie tout en or, 75 monnaies d’argent et 65 en bronze.
RUE DE RÎERCURE
N. 1.—2. Maison des Bacchantes. Elle doit
son nom aux fresques dont ses murs sont déco-
rés. Ces Bacchantes dont on admire le mouvement
et la grâce sont peintes avec toute la délicatesse
et le fini de ce que nous avons de mieux à Pom-
péi.— Elle a aussi des boutiques. Dans l’intérieur
de Vatrium, une petite colonne percée, et grossière-
ment incrustée de mosaïques représentant des grif-
fons, des masques scéniques et autres décorations,
soutient une table de marbre africain. La plus belle
et la plus intéressante des peintures de la pièce
intérieure est celle de Zéphyr et Flore, ou selon
d’autres, de Zéphyr qui descend du ciel avec des
fleurs dans les mains pour réveiller la nature,
(exprimée par Chloris) assoupie par les rigueurs
de l’hiver. Le dieu ailé, qui soutient la tête de
Chloris, est le Sommeil portant des pavots dans
les mains. D’autres fresques représentent les gran-
des divinités du paganisme , parmi lesquelles est
un Bacchus assis, de la plus grande beauté. Les
arabesques sont aussi très-élégans, et quelques cha-