Aloe, Stanislao d': Les ruines de Pompéi jusqu'en 1858 (Naples: Piscopo, 1858)

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les papyrus, les plus rares mosaïques, et les tré-
sors de sculptures en bronze et en marbre qui se
conservent dans le Musée.
Enfin dès les premiers j.ours de l’an 1828, le Roi
François I fit reprendre, un siècle après, les glo-
rieuses recherches de Charles III, vers le côté du
Théâtre et de la Basilique qui se prolonge jusqu’à
la mer.
L’habitation qu’on y a découverte et à laquelle
on a donné le nom de casa di Argo est un des plus
élégans édifices qui furent découverts après la mai-
son des Papyrus; elle montre une proportion in-
termédiaire entre les petites et élégantes maisons
de Pompéi , et les somptueux édifices de Rome.
STÂB1E
(castellammabe)
Cette antique ville qui a eu les mêmes vicissi-
tudes et la même destinée de Pompéi doit com-
me celle-ci sa découverte au hasard. Les fouilles
furent entreprises en différens endroits par ordre
de Charles III, en 1754, et ensuite continuées par
Ferdinand I. Une des premières découvertes fut le
petit temple consacré au Génie de Slabie et les deux
autels circulaires appelés bidentals fl), restaurés par

(1) Les Romains nommaient bidental un édifice consacré
pàr l'immolation d'une brebis de deux ans (bidens'p Celte