Aloe, Stanislao d': Les ruines de Pompéi jusqu'en 1858 (Naples: Piscopo, 1858)

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debout et couronnées de lierre; l’une tient une ly-
re sous le bras gauche et semble regarder attenti-
vement et avec vénération le vieillard assis, pen-
dant que sa compagne se tourne vers elle comme
pour lui adresser la parole. Au milieu de la scè-
ne, entre le groupe des femmes et la figure assi-
se, surgit sur une base carrée une colonne qui ter-
mine en deux figures imitant la forme de l’obé-
lisque, dont la plus petite est ceinte d’une cou-
ronne qui finit en globule.
Au pied de la base est appuyé transversalement
un sceptre ou haste pure, et vers l’extrémité su-
périeure du premier obélisque est attaché avec un
bandeau un objet qui semble indiquer une rame
ou un gouvernail.
11 n6y a aucun doute que cette peinture ne soit
une nouvelle scène de l’apothéose d’Homère. Le vieil-
lard couronné et jouant de la lyre est le chantre
divin; les deux femmes qui ont les traits de deux
sœurs, sont ses poèmes immortels, l’Iliade et 1’0-
dyssée; et c’est à elles sans doute que font allu-
sion Je scep.tre et l’aviron adossés à la colonne.
Heureuse invention qu’il faut attribuer à quelque
célèbre peintre de la Grèce et dont notre peintu»
re paraît être une copie.
15 à 2L Boutiques,