L'ART DECORATIF
DUPLAN & C'° (LYON)
anciennes. Mais nous Lavons point à examiner
cette question aujourd'hui. Bornons-nous à
signaler, parmi les œuvres françaises, le gra-
cieux décor de M. Grasset exécuté avec une
habileté surprenante pour les Magasins du
Printemps, et, parmi les œuvres étrangères, la
très originale Toh? TacH? de M"^ Frida Hansen,
dont les lecteurs de cette revue savent toute la
valeur. L'allégorie stellaire reproduite entre ces
pages, véritable poème plastique, achèvera de
révéler l'art si profondément empreint de carac-
tère ethnique de l'éminente artiste Scandinave.
D'autres étoiles seraient à citer surtout
celles ornées par M. de Feure, celles des maisons
Turnbull et Stockdale et Christoph Andreæ, et
aussi les boules de neige de M. Latenay (maison
Saurel et Miaulet), les tulipes de M'^ Hélène
Duprat et la somptueuse portière en velours de
Gênes de M'^ Rault (maison Cornille frères),
mais la place nous manque. Ce sera l'objet d'un
travail ultérieur. Nous en avons dit assez,
d'ailleurs, pour ne laisser aucun doute sur la
vitalité du mouvement de régénérescence du
décor intime. S'il ne se dessine qu'avec lenteur,
il ne faut pas s'en plaindre ; les résultats n'en
seront que plus sérieux. Un art ne se développe
qu'au prix de longs et consciencieux eAorts, et
l'on peut soutenir que tout chef-d'œuvre est la
conséquence d'une multitude d'ouvrages secon-
114
DUPLAN & Ci° (LYON)
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anciennes. Mais nous Lavons point à examiner
cette question aujourd'hui. Bornons-nous à
signaler, parmi les œuvres françaises, le gra-
cieux décor de M. Grasset exécuté avec une
habileté surprenante pour les Magasins du
Printemps, et, parmi les œuvres étrangères, la
très originale Toh? TacH? de M"^ Frida Hansen,
dont les lecteurs de cette revue savent toute la
valeur. L'allégorie stellaire reproduite entre ces
pages, véritable poème plastique, achèvera de
révéler l'art si profondément empreint de carac-
tère ethnique de l'éminente artiste Scandinave.
D'autres étoiles seraient à citer surtout
celles ornées par M. de Feure, celles des maisons
Turnbull et Stockdale et Christoph Andreæ, et
aussi les boules de neige de M. Latenay (maison
Saurel et Miaulet), les tulipes de M'^ Hélène
Duprat et la somptueuse portière en velours de
Gênes de M'^ Rault (maison Cornille frères),
mais la place nous manque. Ce sera l'objet d'un
travail ultérieur. Nous en avons dit assez,
d'ailleurs, pour ne laisser aucun doute sur la
vitalité du mouvement de régénérescence du
décor intime. S'il ne se dessine qu'avec lenteur,
il ne faut pas s'en plaindre ; les résultats n'en
seront que plus sérieux. Un art ne se développe
qu'au prix de longs et consciencieux eAorts, et
l'on peut soutenir que tout chef-d'œuvre est la
conséquence d'une multitude d'ouvrages secon-
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