JANVIER 1901
VEVER
rative de !a flore et de la faune échouerait dans
la transformation des lignes géométriques en
ornements. Cela explique que la plupart des
artistes recourent de préférence au naturisme
dans la décoration.
Dans d'autres joyaux, M. Vever a demandé
l'origine des motifs à la flore des jardins et des
champs.
La feuille du chardon se reconnaît dans
VEVER
trois des parures de corsage. Sur la première,
au milieu de laquelle émerge une émeraude
entourée comme il sied, sa métamorphose est
complète; elle conserve son caractère sur la
seconde, qu'elle enveloppe d'une inflexion ser-
pentine, et sur la troisième, dont elle assure
exquisement la partie inférieure, d'où tombe une
perle allongée en forme de larme de pluie.
Expressive et légère, la partie supérieure de
cette dernière parure évoque un vol de libellule;
la précédente se termine en fleur schématisée,
quintessenciée, sur laquelle un saphir semble
refléter quelque coin de ciel austral.
L'œillet et le gui ont servi de thème pour
deux décorations de peignes où l'or se marie à
la corne. L'un d'eux expose une agréable ara-
besque de tiges et de calices en émail cou-
ronnés de pétales en brillants ; sur l'autre, des
ramifications de gui dressent leurs feuilles
émaillées d'un vert languissant et leurs fruits
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rative de !a flore et de la faune échouerait dans
la transformation des lignes géométriques en
ornements. Cela explique que la plupart des
artistes recourent de préférence au naturisme
dans la décoration.
Dans d'autres joyaux, M. Vever a demandé
l'origine des motifs à la flore des jardins et des
champs.
La feuille du chardon se reconnaît dans
VEVER
trois des parures de corsage. Sur la première,
au milieu de laquelle émerge une émeraude
entourée comme il sied, sa métamorphose est
complète; elle conserve son caractère sur la
seconde, qu'elle enveloppe d'une inflexion ser-
pentine, et sur la troisième, dont elle assure
exquisement la partie inférieure, d'où tombe une
perle allongée en forme de larme de pluie.
Expressive et légère, la partie supérieure de
cette dernière parure évoque un vol de libellule;
la précédente se termine en fleur schématisée,
quintessenciée, sur laquelle un saphir semble
refléter quelque coin de ciel austral.
L'œillet et le gui ont servi de thème pour
deux décorations de peignes où l'or se marie à
la corne. L'un d'eux expose une agréable ara-
besque de tiges et de calices en émail cou-
ronnés de pétales en brillants ; sur l'autre, des
ramifications de gui dressent leurs feuilles
émaillées d'un vert languissant et leurs fruits
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