FEVRIER 1901
ductions splendides la période la plus active du
génie catholique et du pouvoir personnel, elle
est suffisante pour laisser aux manifestations
esthétiques les plus formelles et les plus subtiles
leur propriété d'émanation et de triomphe. Il
n'en faut pas tant pour que tel objet dûment
établi en vue de sa destination plaise d'abord
en lui-même, prouve son degré de perfection, et
s'ajoute en unité dans le décor général, dont il
fera mieux ressortir, s'il existe, le voluptueux
ensemble de lignes concordantes et charmeuses,
donc nobles.
P. BRUCKMANN & FILS GOBELET
Liée ainsi aux fluctuations de l'orbe archi-
tectural, l'orfèvrerie en a subi toutes les éclipses.
Le mouvement véritablement ascensionnel au-
quel nous assistons depuis quinze ans et plus
lui a permis de reprendre son éclat particulier,
parce que les mouvements architecturaux s'é-
taient également dégagés.
D'une part, retour aux lois saines de la créa-
tion et de l'ornement dont le climat et les be-
soins de plus en plus définis de la vie dé-
signent les matériaux; de l'autre, observation
plus stricte des lois décoratives dont l'examen
chez tous les brillants producteurs étrangers à
démontré l'unité de principe, la force d'origine
et la transformation adéquate à chaque civili-
sation.
CHRISTOFLE & C<° ASSIETTE A GATEAUX
Il sera beaucoup retranché sans doute, au
mouvement architectural contemporain, parce
qu'étant revenu aux plus strictes applications
de la ligne, il a négligé les apports des
époques complètes qui nous ont précédé ;
mais il aura eu le mérite rare de permettre
à la décoration logique de reprendre les sur-
faces qui avaient été distraites à son action.
Grâce à l'effort admirable d'Eugène Grasset, il
existe présentement toute une armée de stylistes,
non seulement pourvus des connaissancesesthé-
CHRISTOFLE & GOBELET
201
ductions splendides la période la plus active du
génie catholique et du pouvoir personnel, elle
est suffisante pour laisser aux manifestations
esthétiques les plus formelles et les plus subtiles
leur propriété d'émanation et de triomphe. Il
n'en faut pas tant pour que tel objet dûment
établi en vue de sa destination plaise d'abord
en lui-même, prouve son degré de perfection, et
s'ajoute en unité dans le décor général, dont il
fera mieux ressortir, s'il existe, le voluptueux
ensemble de lignes concordantes et charmeuses,
donc nobles.
P. BRUCKMANN & FILS GOBELET
Liée ainsi aux fluctuations de l'orbe archi-
tectural, l'orfèvrerie en a subi toutes les éclipses.
Le mouvement véritablement ascensionnel au-
quel nous assistons depuis quinze ans et plus
lui a permis de reprendre son éclat particulier,
parce que les mouvements architecturaux s'é-
taient également dégagés.
D'une part, retour aux lois saines de la créa-
tion et de l'ornement dont le climat et les be-
soins de plus en plus définis de la vie dé-
signent les matériaux; de l'autre, observation
plus stricte des lois décoratives dont l'examen
chez tous les brillants producteurs étrangers à
démontré l'unité de principe, la force d'origine
et la transformation adéquate à chaque civili-
sation.
CHRISTOFLE & C<° ASSIETTE A GATEAUX
Il sera beaucoup retranché sans doute, au
mouvement architectural contemporain, parce
qu'étant revenu aux plus strictes applications
de la ligne, il a négligé les apports des
époques complètes qui nous ont précédé ;
mais il aura eu le mérite rare de permettre
à la décoration logique de reprendre les sur-
faces qui avaient été distraites à son action.
Grâce à l'effort admirable d'Eugène Grasset, il
existe présentement toute une armée de stylistes,
non seulement pourvus des connaissancesesthé-
CHRISTOFLE & GOBELET
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