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https://doi.org/10.11588/diglit.17122#0173
FORUM : CÔTÉ OUEST
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dont l'inscription, en très bon état, nous apprend qu'une
statue de la Fortune surmontait un édicule reposant sur cette
base, fort semblable à celles des fontaines de la grande voie.
L'cdicule avait coûté 4,400 sesterces et la statue, 22,000; il
avait été construit par « les filles de deux affranchis1 connus
par d'autres inscriptions de Timgad, qui vivaient à l'époque
de Trajan. Cette statue de la Fortune Auguste date donc,
au plus tard, du milieu du ne siècle, c'est-à-dire qu'elle re-
monte sans doute au règne d'Hadrien ou au début de celui
d'Antonin le Pieux ».
Voici, d'ailleurs, la traduction de cette inscription :
« A la Fortune Auguste Annia Car a, fille de M. Annius
Flaminique, et Annia Tranquilla ont élevé la statue pour
laquelle Annius Protus avait légué par testament la somme de
22,000 sesterces ; l'argent a été fourni par le dit Protus, et
par Annius Hilarus, leur père. Elles ont ajouté de leur propre
argent 4,400 sesterces pour la construction d'un édicule ; elles
ont dédié le tout et à cette occasion offrirent un repas aux
membres des Curies ; emplacement donné par décret du
conseil. »
Devant le prolongement du mur Nord de la Curie on voit
la partie supérieure d'une base honorifique (1 m. 15 sur
1 m. 95) dont, au cours des fouilles, il n'a pas été possible de
déterminer l'emplacement d'une façon absolument certaine;
cette base est contiguë à une porte (de 1 m. 20 de largeur et
dont les fermetures ont laissé leurs traces dans le seuil)
laquelle donnait accès à un portique s'appuyant le long du
mur septentrional de la Curie. — Nous avons trouvé les
restes de quatre des colonnes du dit portique 2 qui se retour-
nait parallèlement à une voie passant derrière la Curie (nous
l'appellerons voie de la Curie) et occupait deux côtés d'une
petite place ménagée derrière un double édifice que nous
allons décrire. La cour était très probablement réservée aux
Ediles qui venaient s'y reposer et s'asseoir sous les portiques
1. Timgad, par MM. Bœswillwad et Cagnat, p. 47.
2. Le dallage de ce portique est bien conservé. Il est en mosaïque à fond
noir avec des petits motifs distants les uns des autres de 0 m. 45, et de cou-
leurs alternées jaune et blanche; les cubes ont 0 m. 02 sur chaque face.
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dont l'inscription, en très bon état, nous apprend qu'une
statue de la Fortune surmontait un édicule reposant sur cette
base, fort semblable à celles des fontaines de la grande voie.
L'cdicule avait coûté 4,400 sesterces et la statue, 22,000; il
avait été construit par « les filles de deux affranchis1 connus
par d'autres inscriptions de Timgad, qui vivaient à l'époque
de Trajan. Cette statue de la Fortune Auguste date donc,
au plus tard, du milieu du ne siècle, c'est-à-dire qu'elle re-
monte sans doute au règne d'Hadrien ou au début de celui
d'Antonin le Pieux ».
Voici, d'ailleurs, la traduction de cette inscription :
« A la Fortune Auguste Annia Car a, fille de M. Annius
Flaminique, et Annia Tranquilla ont élevé la statue pour
laquelle Annius Protus avait légué par testament la somme de
22,000 sesterces ; l'argent a été fourni par le dit Protus, et
par Annius Hilarus, leur père. Elles ont ajouté de leur propre
argent 4,400 sesterces pour la construction d'un édicule ; elles
ont dédié le tout et à cette occasion offrirent un repas aux
membres des Curies ; emplacement donné par décret du
conseil. »
Devant le prolongement du mur Nord de la Curie on voit
la partie supérieure d'une base honorifique (1 m. 15 sur
1 m. 95) dont, au cours des fouilles, il n'a pas été possible de
déterminer l'emplacement d'une façon absolument certaine;
cette base est contiguë à une porte (de 1 m. 20 de largeur et
dont les fermetures ont laissé leurs traces dans le seuil)
laquelle donnait accès à un portique s'appuyant le long du
mur septentrional de la Curie. — Nous avons trouvé les
restes de quatre des colonnes du dit portique 2 qui se retour-
nait parallèlement à une voie passant derrière la Curie (nous
l'appellerons voie de la Curie) et occupait deux côtés d'une
petite place ménagée derrière un double édifice que nous
allons décrire. La cour était très probablement réservée aux
Ediles qui venaient s'y reposer et s'asseoir sous les portiques
1. Timgad, par MM. Bœswillwad et Cagnat, p. 47.
2. Le dallage de ce portique est bien conservé. Il est en mosaïque à fond
noir avec des petits motifs distants les uns des autres de 0 m. 45, et de cou-
leurs alternées jaune et blanche; les cubes ont 0 m. 02 sur chaque face.
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