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Ballu, Albert
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi) (Band 1) — Paris, 1897

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https://doi.org/10.11588/diglit.17122#0182
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CHAPITRE V

THÉÂTRE

Les premiers théâtres, en Grèce comme en Italie, ne furent
que des échafaudages temporaires en bois que l'on élevait
pour la circonstance et qu'on abattait ensuite. Mais, plus tard,
ils devinrent des édifices permanents en maçonnerie, décorés
avec une grande richesse.

On y représentait des drames ou des scènes mimiques.
L'orchestre grec, bien plus encaissé que l'orchestre romain,
n'était pas occupé par le spectateur, mais servait aux musi-
ciens et au chœur, à qui un large espace était nécessaire pour
qu'il pût se ranger à la suite du coryphée et y faire ses évo-
lutions ; au centre, était l'autel de Bacchus. Dans le théâtre
romain, au contraire, l'orchestre, formant une demi-cir-
conférence exacte, contenait plusieurs rangs de gradins
réservés aux magistrats et aux personnages de distinction.
En Grèce, les théâtres étaient le plus souvent adossés à des
collines, afin que les sièges des spectateurs pussent être
établis facilement sur les flancs mêmes de la montagne, dis-
position fort avantageuse au point de vue de la dépense. Le
théâtre romain était ordinairement construit sur terrainjplat,
dans l'intérieur do la ville ; mais cette règle est loin d'avoir
été sans exception

1. Témoins les théâtres d'Orange (France), de Djemilah (Afrique), et parti-
culièrement celui de Tliamugadi, comme nous le verrons tout à l'heure. Ce sys-
tème d'adosser les gradins aux flancs des collines fut aussi quelquefois
 
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