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Ballu, Albert
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi) (Band 1) — Paris, 1897

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https://doi.org/10.11588/diglit.17122#0229
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LES RUINES DE TIMGAD

La divine volonté se manifestait par des signes célestes,
tels que le vol des oiseaux, les éclairs et autres phénomènes,
interprétés par les augures; ces savants, qui occupaient l'une
des plus importantes fonctions sacerdotales, étaient toujours
consultés par les hauts fonctionnaires de l'Etat dans les cas
graves. Le lieu réservé aux cérémonies d'observations étant
sacré, devait être clos de toutes parts, et c'est là seulement
qu'on pouvait interroger le ciel.

« La manière la plus simple d'installer cet observatoire
consistait à tracer sur le terrain un grand carré qu'on disposait
suivant les besoins du moment. On désignait cet espace par
le nom général de templum qui est dérivé d'un vieux radical
italien, identique à celui du verbe grec TÉpet.v (couper, déli-
miter) et qui a quelque analogie avec le substantif grec xljxe-
vo; (enclos). Afin de recueillir les auspices et de constater si
les signes étaient favorables ou défavorables (propices ou
néfastes), on partageait (Fig. 27) cet espace ou l'horizon cor-

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Fig. 27. — Orientation du Tcmplum.

respondant par une ligne droite, allant de l'est à l'ouest en
côté du jour et côté de la nuit (e f) ; une seconde ligne, dirigée
du nord au sud [g h) et perpendiculaire à la première, déter-
minait deux autres régions, celles du crépuscule et du point
du jour, ou bien celles du matin et du soir. La ligne e / s'ap-
pelait Decumanus, la ligne g h, Cardo. Ces deux lignes, se
coupant à angle droit, divisaient le territoire en quatre ré-
gions carrées d'égale grandeur. L'augure se plaçait au point
 
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