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Ballu, Albert
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi) (Band 3): Sept années de découvertes (1903 - 1910) — Paris, 1911

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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0063
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SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD

logements du clergé et des serviteurs, bains, chapelles, ora-
toires, baptistères, etc.

Après 420, le Donatisme, condamné par la conférence
de Carthage de 411 (1), n'est plus mentionné à Thamugadi.
L'orthodoxie est triomphante et des monastères se créent
en masse dans toute l'Afrique. Les moines alors s'installent
le long des grandes basiliques chrétiennes.

Si l'on examine avec soin notre plan, il paraît bien
vraisemblable que c'est vers cette époque qu'autour de notre
quadrilatère intérieur décrit ci-dessus, vinrent se grouper de
nouvelles constructions.

QUADRILATÈRE EXTÉRIEUR

Ces constructions montrent tout de suite leur véritable
destination : le long du mur du nouveau périmètre, sur les
trois côtés (2), s'aligne la file des cellules qui carac-
térise tout établissement monastique. Nous en comptons une
trentaine à l'est, et autant à l'ouest; dix-sept sur la face sud.
Quant au côté nord, il a été démoli au point de ne plus
laisser de trace.

Les bâtiments du côté oriental ont 27 mètres de largeur
moyenne. Ils sont limités à l'ouest par la galerie de 85 mètres
(déjà plusieurs fois mentionnée), dans leur partie médiane;
dans celle du nord, par le portique perpendiculaire au vesti-
bule d'entrée (voir page 34); dans la fraction sud, par un mur
se dirigeant du nord au midi.

Les dix cases qu'on voit au nord-est n'ont que 3 mètres
de profondeur; elles donnaient directement sur la cour; au
sud de celle-ci, on trouve les vestiges d'un couloir d'entrée
qui n'était pas tout à fait en prolongement du vestibule
conduisant à l'atrium (3). C'était cependant, après l'adjonc-
tion des nouveaux bâtiments, la véritable entrée du monas-
tère.

La galerie de 85 mètres était coupée en deux fractions
presque égales par une porte séparative. Les constructions
s'appuyant sur le flanc est de la fraction la plus septentrio-
nale donnent, en partie, directement sur l'extérieur à un

(0 Les Ruines de Timgad, page 4S.

(2) Voir page 65.

(3) Le décrochement existant entre les deux couloirs-vestibules est de 5
 
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