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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 1.1880(1882)

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Heft 1
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Rogers-Bey, E.-T.: Note sur les papyrus postérieurs à l'ère chrétienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.12752#0036
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efface les écrits de leurs prédécesseurs. Mais je n'en ai trouvé
aucune trace, et je crois qu'il faut admettre qu'il existait
encore en Egypte, au moins jusqu'au neuvième siècle de
notre ère, un système de fabriquer les feuilles de papyrus
pour l'usage ordinaire.

J'ai trouvé pourtant plusieurs fragments de papyrus sur
lesquels on voit des inscriptions en deux langues, en grec
et en arabe, ou en coufique et en copte, mais le dernier
écrivain ne s'est pas occupé de la tâche d'effacer l'ancien
écrit.

Le musée d'antiquités à Boulaq possède trois papjTrus de
ce genre, et notre président nous a chargés, M. Kabis et moi,
du soin de les examiner et de vous en faire un rapport.

Nous constatons que les quelques mots arabes en carac-
tères coufiques sont les en tètes de documents officiels qui
n'ont pas été achevés, et que l'écrivain copte s'est servi de
ces feuilles abandonnées pour y écrire son acte notarié
ou autre.

Le papyrusn°14 porte en gros caractères coufiques ces
mots en trois lignes incomplètes:

De la part du
Commandeur des croyants
Cent soixante

0*

L'écrivain copte a commencé son long écrit au niveau
de ces mots arabes et il a introduit ses mots entre les lettres
coufiques dont il a sauté çà et là les tètes et les queues pour
compléter ses mots et ses phrases.

Le papyrus n° 4 a cinq lignes incomplètes en caractères
coufiques, savoir :
 
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