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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 7.1886(1887)

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1. Teil
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Abbadie, Antoine d': Sur le magnétisme terrestre et la géodésie expéditive
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https://doi.org/10.11588/diglit.12690#0018

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— 4 —

l'erreur, mais d'une manière moins exacte, sur la
boussole même et en emploient de deux sortes : la
4.» farqadiyah et la ijX^ja-yah. On sait qu'à Paris
en 1663, l'aiguille aimantée se dirigeait exactement
vers le nord, et qu'elle y a atteint en 1820 son écart
extrême, de 25#00 grades, vers l'ouest. Depuis 65
ans elle a toujours marché dans le môme sens en se
rapprochant du nord.

Il y a un peu plus de deux siècles qu'on a observé
l'inclinaison de l'aiguille aimantée en France. Pendant
tout ce temps elle a marché dans le même sens ; elle
diminue toujours. En 1671, Richer annonçait 85-3
comptés à partir de la ligne horizontale. Humboldt,
qui observait en 1806, obtenait 76g> 89. Blosseville ne
trouvait que75*41 en 1827. Je mesurais 74-85 en août
1836, et 74"69 trois ans plus tard. Toutes ces mesures
ont été faites à Paris. Nous citons ces chiffres pour
donner une idée des sens et des grandeurs dans la
variation de ces deux éléments.

Quant à la force magnétique observée dans son plan
horizontal, on ne l'obtient avec exactitude que depuis
la méthode inventée par Gauss vers 1830. Cet illustre
savant employait de très-grands barreaux : on a trouvé
depuis qu'il y aun avantage réel à rétrécir leurs dimen-
sions, même dans les observatoires fixes. Le capitaine
Evans, chef de l'Hydrographie en Angleterre, est des-
cendu jusqu'à des barreaux longs de 60 millimètres
seulement et grâce à ce perfectionnement je puis por-
ter d'une seule main tous mes instruments magnéti-
ques. Quand j'ai visité l'Egypte en 1839, il me fallait
au contraire un porteur spécial pour amener au lieu
 
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