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ruinés et ses revenus sont toujours allés au rebours et
en arrière. » Son état actuel est encore plus mauvais.
Son-gouverneur habile et expérimenté est bien aimé,
et il aime et soigne les mornes restes de cette province,
mais il faut considérer la question de la restauration
des canaux du Fayoum et du réservoir du Mœris-
Raian avec une imagination stimulée par les descrip-
tions des auteurs anciens parlant de visu, et une étude
minutieuse des conditions uniques de cette partie de
la terre. Surtout il faut abandonner ces préjugés qui
empêchent les ingénieurs du XIXe siècle de profiter des
leçons écrites dans les manuscrits et tracées dans les
sables par leurs devanciers au temps florissant de la
science hydraulique. Il y a quatre siècles, on a exprimé
un vœu que quiconque connaît l'histoire du Fayoum
répétera : « Que si les premiers jetaient encore les
yeux sur cette province et prenaient soin de la repeu-
pler, ses revenus reviendraient au point où ils ont été
autrefois. Mais Dieu sait ce qui est caché aux hommes.»
ruinés et ses revenus sont toujours allés au rebours et
en arrière. » Son état actuel est encore plus mauvais.
Son-gouverneur habile et expérimenté est bien aimé,
et il aime et soigne les mornes restes de cette province,
mais il faut considérer la question de la restauration
des canaux du Fayoum et du réservoir du Mœris-
Raian avec une imagination stimulée par les descrip-
tions des auteurs anciens parlant de visu, et une étude
minutieuse des conditions uniques de cette partie de
la terre. Surtout il faut abandonner ces préjugés qui
empêchent les ingénieurs du XIXe siècle de profiter des
leçons écrites dans les manuscrits et tracées dans les
sables par leurs devanciers au temps florissant de la
science hydraulique. Il y a quatre siècles, on a exprimé
un vœu que quiconque connaît l'histoire du Fayoum
répétera : « Que si les premiers jetaient encore les
yeux sur cette province et prenaient soin de la repeu-
pler, ses revenus reviendraient au point où ils ont été
autrefois. Mais Dieu sait ce qui est caché aux hommes.»