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car, sans faire des recherches spéciales sur la rage, j'a-
vais observé, pour ma part, depuis trois années, 7 cas
bien caractérisés, tant par tes symptômes présentés par
l'animal vivant que par les lésions constatées à l'autop-
sie, et cela, sans préjudice de plusieurs faits de ce genre
dont j'avais été informé par des personnes dignes de foi.
Depuis cinq ans passés que j'habite l'Egypte, j'ai
recueilli neuf observations complètes de rage sur les
animaux des espèces canine et féline, dont quatre de
race indigène et cinq de race européenne.
Tout récemment, M. Poilay, ingénieur de la Daïra
Sanieh, à Minieh, me racontait qu'il y a quelques
années, un loup mordait deux individus d'un village
des environs de Minieh et que ces hommes mouraient
enragés une trentaine de jours après la morsure.
Le chien de M. Poilay, magnifique braque de St.-Ger-
main, né dans le pays, présenta, il y a cinq mois
environ, tous les symptômes de la rage et dut être
abattu par son propriétaire.
J'ai appris également, par un de mes amis habitant
Mansourah, qu'un chien enragé avait parcouru le
village de Gafr el Negoum, près de Mansourah et avait
mordu un cheval appartenant à S. E. Wacif Bcy.
Je pourrais citer plusieurs autres faits du même
genre, sans même faire entrer en ligne de compte ceux
que la presse locale enregistrait ces jours derniers, qui
m'ont tous été rapportés par des personnes habituées
à surveiller leurs animaux et à reconnaître sur eux
une maladie aussi connue que la rage. Pour ces rai-
sons, j'estime que ces faits méritent certainement
d'être pris en considération.
car, sans faire des recherches spéciales sur la rage, j'a-
vais observé, pour ma part, depuis trois années, 7 cas
bien caractérisés, tant par tes symptômes présentés par
l'animal vivant que par les lésions constatées à l'autop-
sie, et cela, sans préjudice de plusieurs faits de ce genre
dont j'avais été informé par des personnes dignes de foi.
Depuis cinq ans passés que j'habite l'Egypte, j'ai
recueilli neuf observations complètes de rage sur les
animaux des espèces canine et féline, dont quatre de
race indigène et cinq de race européenne.
Tout récemment, M. Poilay, ingénieur de la Daïra
Sanieh, à Minieh, me racontait qu'il y a quelques
années, un loup mordait deux individus d'un village
des environs de Minieh et que ces hommes mouraient
enragés une trentaine de jours après la morsure.
Le chien de M. Poilay, magnifique braque de St.-Ger-
main, né dans le pays, présenta, il y a cinq mois
environ, tous les symptômes de la rage et dut être
abattu par son propriétaire.
J'ai appris également, par un de mes amis habitant
Mansourah, qu'un chien enragé avait parcouru le
village de Gafr el Negoum, près de Mansourah et avait
mordu un cheval appartenant à S. E. Wacif Bcy.
Je pourrais citer plusieurs autres faits du même
genre, sans même faire entrer en ligne de compte ceux
que la presse locale enregistrait ces jours derniers, qui
m'ont tous été rapportés par des personnes habituées
à surveiller leurs animaux et à reconnaître sur eux
une maladie aussi connue que la rage. Pour ces rai-
sons, j'estime que ces faits méritent certainement
d'être pris en considération.