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cette assertion, qui semble reposer uniquement sur des
données purement fiscales dont la base reste encore à
vérifier, ne saurait être accueillie sans les plus grandes
réserves, mais à travers la fiction une certaine part de
vérité se dégage, et si l'on se reporte aux descriptions
d'un caractère si véridique que le Généralissime mu-
sulman adressait au Khalife Omar, on est fondé à ad-
mettre qu'à cette époque le nombre des habitants devait
être plus considérable qu'aujourd'hui.
Après la conquête, les sciences elles arts, l'industrie
et le commerce et particulièrement l'agriculture, ont
reçu, à diverses reprises, une extension qui ne saurait se
concilier avec l'idée d'une population restreinte, dissé-
minée sur un sol dont l'étendue est représentée, sans
variations importantes, par le territoire actuel, cepen-
dant l'expansion naturelle de la population favori-
sée par ses aptitudes prolifiques est restée soumise
à des alternatives fréquentes de décroissance et d'effa-
cement.
On ne possède pas de documents authentiques rela-
tifs au chiffre de la population de l'Egypte sous les
différents Princes qui se sont succédé depuis la chute
en monnaie de nos jours) ce qui ferait supposer une population d'au
moins 12 millions d'habitants. Plus tard, en l'an 35, Abdallah, suc-
cesseur d'Amrou au gouvernement de l'Egypte, éleva cette contri-
bution de 12 à 14 millions de dinars (L. E. 6,917,647) en imposant
indistinctement tous ceux qui avaient été jusqu'alors exemptés, mais
il y a tout lieu de croire d'après les errements administratifs de
l'époque, que cette contribution était plutôt un impôt de répartition
qu'une véritable capitation.
cette assertion, qui semble reposer uniquement sur des
données purement fiscales dont la base reste encore à
vérifier, ne saurait être accueillie sans les plus grandes
réserves, mais à travers la fiction une certaine part de
vérité se dégage, et si l'on se reporte aux descriptions
d'un caractère si véridique que le Généralissime mu-
sulman adressait au Khalife Omar, on est fondé à ad-
mettre qu'à cette époque le nombre des habitants devait
être plus considérable qu'aujourd'hui.
Après la conquête, les sciences elles arts, l'industrie
et le commerce et particulièrement l'agriculture, ont
reçu, à diverses reprises, une extension qui ne saurait se
concilier avec l'idée d'une population restreinte, dissé-
minée sur un sol dont l'étendue est représentée, sans
variations importantes, par le territoire actuel, cepen-
dant l'expansion naturelle de la population favori-
sée par ses aptitudes prolifiques est restée soumise
à des alternatives fréquentes de décroissance et d'effa-
cement.
On ne possède pas de documents authentiques rela-
tifs au chiffre de la population de l'Egypte sous les
différents Princes qui se sont succédé depuis la chute
en monnaie de nos jours) ce qui ferait supposer une population d'au
moins 12 millions d'habitants. Plus tard, en l'an 35, Abdallah, suc-
cesseur d'Amrou au gouvernement de l'Egypte, éleva cette contri-
bution de 12 à 14 millions de dinars (L. E. 6,917,647) en imposant
indistinctement tous ceux qui avaient été jusqu'alors exemptés, mais
il y a tout lieu de croire d'après les errements administratifs de
l'époque, que cette contribution était plutôt un impôt de répartition
qu'une véritable capitation.