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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 8.1887(1888)

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Gay Lussac, J.: Quelques observations sur l'emploi des engrais en Égypte et sur la valeur des engrais dits "des monticules"
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https://doi.org/10.11588/diglit.12693#0063

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— 54 —

Or, il ne suffit plus aujourd'hui d'exiger du sol ce
dont se contentait la culture pastorale.

L'accroissement de la population, les exigences de la
vie matérielle, les besoins de la vie sociale qui se
chiffrent par les impôts, la concurrence commerciale
qui nivelle les prix de vente, créent aux cultivateurs
la nécessité de tirer de la terre des rendements plus
élevés, des produits plus rémunérateurs. A la culture
extensive des pasteurs, il faut substituer la culture
intensive et industrielle.

L'Egypte est forcée de suivre ce mouvement et de
se conformer à ses lois comme à ses conséquences.

La vie végétale, en qui se résume tout système de
culture, s'alimente à trois grandes sources : le soleil,
l'air, le sol.

Le soleil fournit la chaleur et la lumière ;

L'air donne le carbone, l'oxygène et de l'azote ;

Le sol n'est pas un simple support pour la plante
qui lui demande, par ses racines, encore de l'azote et
de l'oxygène et aussi des matières minérales qui, sans
faire partie intégrante des tissus végétaux, n'en sont
pas moins nécessaires à leur développement et au
rôle final qui leur est réservé : c'est en effet dans le
règne végétal, — il ne faut pas l'oublier,— que le règne
animal doit puiser jusqu'aux éléments minéraux de
son organisation si complexe.

Le bœuf qui laboure n'a pas seulement pris dans
l'herbe la chaleur condensée qu'il rend en force; il a dû
 
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