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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 8.1887(1888)

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1. Teil
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Schweinfurth, Georg: Sur une récente exploration géologique de l'Ouady Arabah
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https://doi.org/10.11588/diglit.12693#0159

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— 150 —

iemps le fait que ces terrains paléozoïques dans l'Ouady
Arabah, reconnus maintenant pour du calcaire carbo-
nifère, sont beaucoup plus étendus que je ne le croyais
d'abord. Ils occupent au fond de cette vaste dépression,
large de 40 kilomètres, une surface de plus de 60
kilomètres carrés; le reste disparait sous les décom-
bres résultant de l'érosion et sous les terrains apportés
qui recouvrent les plaines entre les deux escarpe-
ments des hauts plateaux avoisinants.

Une carte que j'ai relevée à l'échelle de 1: 25,000
a pour objet la région carbonifère de l'Arabah, avec
tous les accidents du terrain qui paraissent assez
difficiles à débrouiller. On se trouve ici en face d'un
véritable labyrinthe de petites chaînes et de collines
de grès noir, et ce n'est qu'à vol d'oiseau, du som-
met du plateau du Galala septentrional, à plus de
mille mètres au dessus de la vallée, que j'ai été à
même de bien comprendre l'ensemble de cette étrange
configuration.

Le premier gisement de ce calcaire carbonifère
apparaît dans l'Arabah à une distance de 16 kilo-
mètres à l'Est du phare de Zafarana. La dépression
de l'Arabah est traversée au centre par un torrent
sablonneux, large de 350m, qui réunit en un immense
faisceau les nombreux ouadis tributaires qui des-
cendent des deux flancs des plateaux. Le cours d'eau
de l'Ouady Arabah, que j'ai eu dernièrement la rare
fortune de voir dans son plein, après les pluies d'orage
du 5 avril de cette année, marque la partie la plus
profonde de la vallée, mais à la localité en question
jl n'est pas absolument placé dans son milieu ; l'es-
 
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