Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 8.1887(1888)

DOI Heft:
1. Teil
DOI Artikel:
Schweinfurth, Georg: Sur la flore des anciens jardins arabes d'Égypte
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12693#0306

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 295 —

du reste très-limités dans leur portée, se prêtent à leur
propagation. Tant au point de vue de l'effectif des
espèces de la flore spontanée, qu'à celui de la propaga-
tion des plantes étrangères, le désert n'offre aucune
solidarité avec la vallée nilotique (*).

Par suite des nouvelles cultures qui se sont intro-
duites à l'époque actuelle, plusieurs espèces apparte-
nant à des régions très éloignées ont trouvé dans les
champs de l'Egypte une nouvelle patrie, à titre de
mauvaises herbes. Les champs de coton dont les
semences, souvent de provenance lointaine, ont mis la
flore d'Egypte en rapport avec les pays les plus
opposés, contribuent à cette catégorie de plantes par
quelques espèces des Indes orientales et des contrées
méridionales des États-Unis de l'Amérique du Nord ;
le reste de cette flore cotonnière (*) appartient aux
espèces cosmopolites des pays tropicaux.

Les champs de cannes à sucre sont en général
dépourvus de mauvaises herbes ; cette culture s:effec-
tue en Egypte d'une façon tellement serrée, qu'elle ne
laisse pousser au milieu des touffes épaisses aucune
autre plante ; en outre, le mode de propagation et de
multiplication de la canne ne se prête pas à l'importa-
tion des espèces étrangères.

Les rizières de la Basse-Égypte, qui ont précédé ces
innovations de l'agriculture égyptienne d'une dizaine
de siècles (5), ont aussi leur part dans l'acclimatation
des mauvaises herbes de provenance indienne (f').

La culture du maïs, qui a pris un si grand dévelop-
pement en Egypte depuis les deux derniers siècles, est
probablement provenue de la Syrie ; mais le rôle
 
Annotationen