DOI Heft:
1. Teil
DOI Artikel:Ventre, F.: Quelques notes sur la fabrication du sucre et le traitement de la canne en Égypte
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naturel dépassait alors un peu 9° B. à des rendements
en 1er jet de près de 8 °/0, avec des rendements en 2me
jet dépassant 2 °/0 et dans les usines d'Erment, dont la
canne est plus riche que celle travaillée dans nos fa-
briques du Nord, le chiffre en 1erjet a dépassé 8°/0.
Si Ton veut bien considérer que la canne, depuis la
grande extension donnée à la culture par locataires,
devient dé plus en plus aqueuse, et est, par suite, moins
riche qu'autrefois, on ne devra attribuer l'accroisse-
ment de nos rendements industriels à d'autres causes
qu'au traitement suivi, et qui se résume en :
Une extraction aux moulins, rationnelle ;
Une méthode de chaulage raisonnée ;
Une surveillance constante de l'inversion, contrôlée
par l'analyse aréo-polarimétrique.
La conséquence immédiate de ce traitement a été
de permettre d'améliorer beaucoup le travail du tur-
binage, malaxeur et turbine ; les masses sucrées (pas
trop serrées à la cuite), mieux épurées, moins chargées
d'inverti, moins visqueuses, n'ont plus besoin que de
traverser simplement le moulin diviseur; elles s'esso-
rent tout naturellement à la turbine en laissant échap-
per très facilement leurs mélasses mères, et sans qu'il
soit besoin d'autre claireage que celui d'un peu de
vapeur sèche à la fin du turbinage pour chauffer la
masse qui blanchit rapidement, avec fonte insigni-
fiante de sucre.
Autrefois, les masses cuites ne pouvaient rendre à
l'hectolitre que 79 k à 80 k sucre lor jet. Aujourd'hui
nous obtenons couramment plus de 85 k. Pour toute
une fabrication, le rendement moyen a été cette année
naturel dépassait alors un peu 9° B. à des rendements
en 1er jet de près de 8 °/0, avec des rendements en 2me
jet dépassant 2 °/0 et dans les usines d'Erment, dont la
canne est plus riche que celle travaillée dans nos fa-
briques du Nord, le chiffre en 1erjet a dépassé 8°/0.
Si Ton veut bien considérer que la canne, depuis la
grande extension donnée à la culture par locataires,
devient dé plus en plus aqueuse, et est, par suite, moins
riche qu'autrefois, on ne devra attribuer l'accroisse-
ment de nos rendements industriels à d'autres causes
qu'au traitement suivi, et qui se résume en :
Une extraction aux moulins, rationnelle ;
Une méthode de chaulage raisonnée ;
Une surveillance constante de l'inversion, contrôlée
par l'analyse aréo-polarimétrique.
La conséquence immédiate de ce traitement a été
de permettre d'améliorer beaucoup le travail du tur-
binage, malaxeur et turbine ; les masses sucrées (pas
trop serrées à la cuite), mieux épurées, moins chargées
d'inverti, moins visqueuses, n'ont plus besoin que de
traverser simplement le moulin diviseur; elles s'esso-
rent tout naturellement à la turbine en laissant échap-
per très facilement leurs mélasses mères, et sans qu'il
soit besoin d'autre claireage que celui d'un peu de
vapeur sèche à la fin du turbinage pour chauffer la
masse qui blanchit rapidement, avec fonte insigni-
fiante de sucre.
Autrefois, les masses cuites ne pouvaient rendre à
l'hectolitre que 79 k à 80 k sucre lor jet. Aujourd'hui
nous obtenons couramment plus de 85 k. Pour toute
une fabrication, le rendement moyen a été cette année