Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 9.1888(1889)

DOI Heft:
1. Teil
DOI Artikel:
Lieblein, F.: Les stèles égyptiennes du Musée de Boulaq
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12757#0098
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 87 —

variante du nom Neb-hes-ent de notre stèle. Une
autre considération parle aussi en faveur de l'opinion
de Mariette. Les princesses de la dite stèle sont l'une
la femme, l'autre la belle-mère d'un fonctionnaire
inférieur. Mais cette mésalliance, comment était-elle
possible? Parce que ces femmes vivaient après que le
dernier roi de la XIIIrae dynastie avait été détrôné par les
Hyksos, de sorte qu'elles gardaient encore les titres,
mais non pas la puissance et la splendeur royales.
La connexion de nos personnes avec la XIIIme dynas-
tie ainsi établie, nous allons voir qu'elles étaient éga-
lement en relation avec la XVIIIme. La grande régente
Halasu de cette dynastie portait le même nom que la
princesse de notre stèle, probablement parce qu'elle
appartenait à la même famille, et que les rois de la
XVIIIme dynastie ont fait valoir leur descendance de
l'ancienne XIHme dynastie pour démontrer leur légi-
timité.

Les personnes de notre stèle, étant en rapport, d'un
côté avec la XIIIme dynastie, et de l'autre avec la
XVIIIm% ont donc vécu pendant les cent soixonte-six
ans qui séparent ces deux dynasties, et ici de nou-
veau il est bien invraisemblable que la XIIIme et la
XVIIIme dynasties puissent être séparées par plusieurs
dynasties successives et légitimes et par un temps
de sept ou cinq cents ans.

III — Stèle N° 163 du Musée de Boulaq. Cette stèle
a été dédiée à Ptah-nofer qui porte le titre :

I

mena au n ptah.
 
Annotationen