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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 9.1888(1889)

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1. Teil
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Piot, Jean-Baptiste: Le ver de Médine sur les animaux en Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12757#0157
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— 146 —

le chien, mais aussi le renard et le chacal sont sujets
aux atteintes de la filaire. Dans la vallée nilotique, le
genre de vie de ces canidés est à peu de chose près le
même (les fellahs les accusent même de vivre en étroite
promiscuité); les différences anatomn-morphologiques
sont si peu marquées entre ces trois espèces, qu'on
s'explique ainsi très aisément leur réceptivité commune
pour la filaire de Médine.

Distribution géographique. — D'après Olot-Bey,
la filaire aurait été rarement vue en Egypte sur l'homme
avant la conquête du Sennaar par Méhémet -Ali ; mais
depuis que les Nubiens sont incorporés dans les régi-
ments égyptiens, elle y est devenue très-fréquente (#),
et se montre exclusivement sur les noirs du Soudan.
C'est là une preuve certaine de son importation dans
la Basse-Égypte.

On peut se demander alors comment les chiens, les
renards, les chacals, qui restent confinés dans ces
mêmes parages, ont pu être contaminés.

La connaissance des particularités d'organisation
du dragonneau permet de répondre à cette question et
d'expliquer certains détails étiologiques qui se com-
prendraient difficilement sans le secours de ces faits
aujourd'hui acquis à la science.

On sait que les embryons de filaire ont la propriété
de reviviscence, c'est-à-dire de reprendre toute leur
activité vitale quand, une fois desséchés, ils se trouvent
placés dans un milieu humide.

(*) D' Ahmed Fahmy, Thèse, Paris 1S85.
 
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