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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 9.1888(1889)

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2. Teil
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Séance du 4 Mai 1888
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https://doi.org/10.11588/diglit.12757#0212
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— 197 —

Kaït-Bay ont une signification spéciale et officielle-
ment prescrite, ou bien ont été introduits par imita-
tion et pour l'ornementation.

S. E. Artin Pacha répond que Mariette pacha, et
plus tard M. Maspero, consultés à ce sujet par Rogers
bey, n'ont pas donné de réponse formelle. Les hiéro-
glyphes signifient Roi de la Haute et de la Basse
Egypte.

Il ajoute que les armoiries des princes mnsulmans
leur étaient personnelles et ne passaient pas à leurs
héritiers. On ne peut citer que deux exceptions, le lion
passant de Beybars, et le canard de Kalaoun qui ont
figuré successivement dans les blasons de ces deux
sultans et de leurs fils.

S. E. Vidal Pacha a parlé ensuite des tendances qui
se font jour dans les lois commerciales les plus récen-
tes, pour substituer au régime déshonorant de la fail-
lite une liquidation judiciaire, lorsque le débiteur est
évidemment honnête, de bonne foi, et victime de cir-
constances tout à fait imprévues et de force majeure.
Il a indiqué les motifs d'équité, d'intérêt bien entendu
pour les créanciers eux-mêmes, et d'économie politique
en général, qui font désirer que cette substitution soit
adoptée. Il a cité la proposition de loi faite en 1882 en
France, et la nouvelle loi de 1883 en Angleterre sur les
faillites. La communication a été terminée par l'énon-
cé de règles qui pourraient utilement être adoptées en
Egypte.

M. Ventre Bey lit un mémoire sur les procédés à
 
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