DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Abbate, Onofrio: Note physiologique sur la loi de contraste dans la vision abstraite et dans la vision réelle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0039
LOI DE CONTRASTE DANS LA VISION ABSTRAITE
ET DANS LA VISION RÉELLE
Quand on regarde un objet, dans le champ visuel se forment
plusieurs images qui sont aperçues simultanément par la rétine.
Ces objets ne sont pas tous représentés d'une manière nette cl
précise, mais parmi eux on en observe un plus distinctement
sur lequel a été dirigée spécialement l'attention de l'observateur.
Cette différence de perception dans la vision se réfère à deux
causes spéciales, causes qui cependant se correspondent intimement
l'une et l'autre.
La première de ces causes tient à la constitution organique de
l'œil, dont l'histologie et la physiologie nous fournissent les plus
minimes et intéressants détails que je ne crois pas n'eessaire de
répéter, étant connus dans la science.
Quant à l'autre cause du phénomène, nous la trouvons dans
l'appareil sensorial, c'est-à-dire dans la partie du cerveau où se
forme la perception mentale, qui se révèle simultanément avec
l'impression des sens.
Quand on fixe le regard sur un objet déterminé, ou en prome-
nant ce regard dans le champ de la vision on cherche cet objet
spécial, les autres objets sont aperçus aussi, mais d'une manière
indistincte, presqu'en pénombre, tandis (pie la partie cherchée est
aperçue nette et distinctement, avec la rapidité homogène de un
huitième de seconde à peu près.
Ce phénomène est en rapport avec l'impression contemporaine
et alternée des cônes et des bâtonnets de la rétine.
La vision est une sensation pour ainsi dire complexe, c'est-à-
dire qui résulte de la combinaison de l'effet optique, avec les
sentiments du mouvement fournis par les muscles du globe de l'œil.
ET DANS LA VISION RÉELLE
Quand on regarde un objet, dans le champ visuel se forment
plusieurs images qui sont aperçues simultanément par la rétine.
Ces objets ne sont pas tous représentés d'une manière nette cl
précise, mais parmi eux on en observe un plus distinctement
sur lequel a été dirigée spécialement l'attention de l'observateur.
Cette différence de perception dans la vision se réfère à deux
causes spéciales, causes qui cependant se correspondent intimement
l'une et l'autre.
La première de ces causes tient à la constitution organique de
l'œil, dont l'histologie et la physiologie nous fournissent les plus
minimes et intéressants détails que je ne crois pas n'eessaire de
répéter, étant connus dans la science.
Quant à l'autre cause du phénomène, nous la trouvons dans
l'appareil sensorial, c'est-à-dire dans la partie du cerveau où se
forme la perception mentale, qui se révèle simultanément avec
l'impression des sens.
Quand on fixe le regard sur un objet déterminé, ou en prome-
nant ce regard dans le champ de la vision on cherche cet objet
spécial, les autres objets sont aperçus aussi, mais d'une manière
indistincte, presqu'en pénombre, tandis (pie la partie cherchée est
aperçue nette et distinctement, avec la rapidité homogène de un
huitième de seconde à peu près.
Ce phénomène est en rapport avec l'impression contemporaine
et alternée des cônes et des bâtonnets de la rétine.
La vision est une sensation pour ainsi dire complexe, c'est-à-
dire qui résulte de la combinaison de l'effet optique, avec les
sentiments du mouvement fournis par les muscles du globe de l'œil.