DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Gavillot, J. C. Aristid́e: Séance du 1er avril 1898: présidence de S. E. Yacoub Artin Pacha
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0138
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BULLETIN DE L'iNSTITUT EGYPTIEN
La liste des imprimés et publications périodiques reçus
pendant les mois de février et de mars sera communiquée
à la séance du mois de mai.
Le Catalogue de la bibliothèque de l'Institut avait atteint
au 31 mars 1898, le n° 16,627.
M. Piot bey. — J'ai reçu en mon nom personnel une lettre de
M. Thomas, vétérinaire principal au Ministère de la Guerre, à
Paris, annonçant l'envoi à l'Institut égyptien de ses ouvrages sur
la géologie et la paléontologie du nord de l'Afrique (Algérie et
Tunisie). Pour permettre à l'Institut d'apprécier l'importance des
œuvres de M. Thomas, je me bornerai à rappeler que mon savant
confrère, au cours des missions officielles en Algérie et en Tunisie,
a, le premier, découvert le niveau suessonien phosphaté de ces
deux pays. Vous trouverez dans les ouvrages que M. Thomas vous
adresse, la relation de cette importante découverte qui constitue
une source inappréciable de richesses pour ces deux colonies.
M. Thomas a tout lieu de croire que cette même couche doit
exister en Egypte, et fait un pressant appel à nos collègues géologues
pour de nouvelles recherches à ce sujet.
Je propose d'adresser une lettre de remerciements à notre géné-
reux donateur et de le prier de nous continuer l'envoi de ses inté-
ressants travaux.
M. Piot bey en présentant ces ouvrages ajoute :
Beaucoup d'entre ces ouvrages ont une très grande importance
au point de vue géologique ; ils sont non moins intéressants en ce
qui concerne la vallée du Nil où nombre de couches sédimentaires
correspondent aux mêmes formations constatées en Tunisie et en
Algérie.
Dans la lettre qu'il m'écrit, M. Thomas me prie d'appeler tout
spécialement l'attention de l'Institut égyptien sur la couche géo-
ligique suessonienne phosphatée.
« Il serait bien surprenant, dit-il, que ce niveau manquât à
« l'Egypte, où le niveau nummulitique qui le surmonte immédia-
ts tement est lui-même si développé. Il faudrait voir de très près
BULLETIN DE L'iNSTITUT EGYPTIEN
La liste des imprimés et publications périodiques reçus
pendant les mois de février et de mars sera communiquée
à la séance du mois de mai.
Le Catalogue de la bibliothèque de l'Institut avait atteint
au 31 mars 1898, le n° 16,627.
M. Piot bey. — J'ai reçu en mon nom personnel une lettre de
M. Thomas, vétérinaire principal au Ministère de la Guerre, à
Paris, annonçant l'envoi à l'Institut égyptien de ses ouvrages sur
la géologie et la paléontologie du nord de l'Afrique (Algérie et
Tunisie). Pour permettre à l'Institut d'apprécier l'importance des
œuvres de M. Thomas, je me bornerai à rappeler que mon savant
confrère, au cours des missions officielles en Algérie et en Tunisie,
a, le premier, découvert le niveau suessonien phosphaté de ces
deux pays. Vous trouverez dans les ouvrages que M. Thomas vous
adresse, la relation de cette importante découverte qui constitue
une source inappréciable de richesses pour ces deux colonies.
M. Thomas a tout lieu de croire que cette même couche doit
exister en Egypte, et fait un pressant appel à nos collègues géologues
pour de nouvelles recherches à ce sujet.
Je propose d'adresser une lettre de remerciements à notre géné-
reux donateur et de le prier de nous continuer l'envoi de ses inté-
ressants travaux.
M. Piot bey en présentant ces ouvrages ajoute :
Beaucoup d'entre ces ouvrages ont une très grande importance
au point de vue géologique ; ils sont non moins intéressants en ce
qui concerne la vallée du Nil où nombre de couches sédimentaires
correspondent aux mêmes formations constatées en Tunisie et en
Algérie.
Dans la lettre qu'il m'écrit, M. Thomas me prie d'appeler tout
spécialement l'attention de l'Institut égyptien sur la couche géo-
ligique suessonienne phosphatée.
« Il serait bien surprenant, dit-il, que ce niveau manquât à
« l'Egypte, où le niveau nummulitique qui le surmonte immédia-
ts tement est lui-même si développé. Il faudrait voir de très près