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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 9.1898(1899)

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Nr. 4
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Groff, William: Note archéologique: l'aurore du christianisme en Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0176

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166

BULLETIN DE L'iNSTITUT ÉGYPTIEN

ri en te ; il parait bien qu'on entrevoyait, peut être anciennement,
que c'était la transcription d'une formule mal comprise ou incom-
prise ; mais malgré cela le texte démotique, fondamental, paraît
bien avoir conservé le texte de la vieille for-mule d'initiation du
christianisme de ces temps-là.

En résumé, nous avons vu que les formules conservées par les
notes d'un sorcier sont une compilation dans laquelle se trouvent
utilisés des fragments d'écrits de diverses époques et de diverses
provenances; il parait bien qu'il y a des formules assez récentes
et d'autres dont la conception fondamentale doit remonter à
une haute antiquité; les emprunts faits de l'ancien testament
paraissent être en partie d'après la traduction grecque, en partie
d'après l'original hébreu, mais peut-être l'un et l'autre, plus ou
moins, au moyen de l'enseignement oral. Les emprunts faits au
christianisme paraissent avoir été faits à diverses époques ; la
petite invocation à Saint Pierre et le père qui est aux cieux, peut
bien avoir été inspirée par la propagande dite de Saint Marc ;
l'invocation à mxxkhopneuma « celui qui combat l'Esprit (saint) »,
semble se rattacher à l'école de Saint Jean; la petite formule « au
nom de la sagesse et de l'intelligence » paraît être gnostique, mais
le fait qu'elle est en hébreu semble indiquer une origine asiatique
et la rattache au vieux fond sémitique ; l'emploi du nom de Jésus
indiquerait qu'elle fut une formule du christianisme primitif;
mais l'emprunt le plus ancien semble bien être les noms de Jésus
et peut-être de Jean; le fait qu'ils sont transcrits directement de
l'hébreu (ou syro-chaldaïque) indiquerait que les égyptiens les
auraient appris — bien de bonne heure — probablement des ébio-
nites (ou esséniens ou autres), même avant le milieu du premier
siècle, à l'aurore du christianisme.

William Groff.

paraissent être inférieures au texledém< il ique—peut-être parce que les notes
dont on s'est servi furent supérieures au xconnaissances du rédacteur—aurait
été écrit par des personnes plus au courant, c'est-à-dire plus instruites que
celui qui aurait essayé de transcrire certains mots en interligne en caractè-
res grecs.
 
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