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BULLETIN DE L INSTITUT EGYPTIEN
seconde donné ci-dessus par l'étiage et de 4.G00 mètres cubes par
seconde au maximum de la crue et résultant du calcul qui précède1.
De ces renseignements combinés avec ceux du tableau précédent
et des crues au Caire, on peut déduire que c'est en juin que la crue
commence sérieusement et qu'elle croît très rapidement jusqu'au
15 août, où elle atteint son maximum et on peut dresser la courbe
ci-dessus mentionnée qui paraît suffisamment exacte.
On peut, du reste, vérifier dans leur ensemble les éléments de
cette courbe en calculant successivement pour chaque mois les débits
successifs et en faisant le total :
1° De cinq mois d'étiage ;
2° Des mois de juin, juillet jusqu'au 15 août (crue ascendante) ;
3° Du 15 août au Ie1'janvier suivant (crue descendante).
A cet effet, on sait que les vitesses moyennes de l'eau, reconnues
au Caire, sont :
Vitesse Hauteur
de la surface de l'eau.
0m,60 jusqu'à une hauteur de.. . lm
1«>,00 » » ... 2m
lm,40 » » ... 3m
lm,80 » » ... 4m et au-dessus.
Pour la largeur utile du Nil on admettra celle que l'on retrouve
partout sur ce fleuve : 500 mètres pour toute hauteur de crue et
une hauteur maxima de crue de 5 mètres ; en supposant une souille
constante de 300 mètres cubes on a :
1° Pendant cinq mois d'étiage :
ISOO + (500m2 X 0°>,50)] X 0n>,60vitesse x 86.400secondes x 150jours — 4.276.000.000.
2° Pendant le mois de juin : \
[300 + (500"'2X ln>,25)|xlm.00x86.400x30=2-397.000.000 J
3° Pendant le mois de juillet :
J } = 14.112.070.000.
[300+(r»00'»>8 X 3m,00)]xlm,40x86.400+30=6.531.000.000 !
4° Jusqu'au 15 août: 1
4.000mc par seconde x 86.400sec. x 15jours—5.184.000.000 /
1. Voir, à 1 a fin de la notice, la courbe A des débits du Nil Blanc ou Sobat.
BULLETIN DE L INSTITUT EGYPTIEN
seconde donné ci-dessus par l'étiage et de 4.G00 mètres cubes par
seconde au maximum de la crue et résultant du calcul qui précède1.
De ces renseignements combinés avec ceux du tableau précédent
et des crues au Caire, on peut déduire que c'est en juin que la crue
commence sérieusement et qu'elle croît très rapidement jusqu'au
15 août, où elle atteint son maximum et on peut dresser la courbe
ci-dessus mentionnée qui paraît suffisamment exacte.
On peut, du reste, vérifier dans leur ensemble les éléments de
cette courbe en calculant successivement pour chaque mois les débits
successifs et en faisant le total :
1° De cinq mois d'étiage ;
2° Des mois de juin, juillet jusqu'au 15 août (crue ascendante) ;
3° Du 15 août au Ie1'janvier suivant (crue descendante).
A cet effet, on sait que les vitesses moyennes de l'eau, reconnues
au Caire, sont :
Vitesse Hauteur
de la surface de l'eau.
0m,60 jusqu'à une hauteur de.. . lm
1«>,00 » » ... 2m
lm,40 » » ... 3m
lm,80 » » ... 4m et au-dessus.
Pour la largeur utile du Nil on admettra celle que l'on retrouve
partout sur ce fleuve : 500 mètres pour toute hauteur de crue et
une hauteur maxima de crue de 5 mètres ; en supposant une souille
constante de 300 mètres cubes on a :
1° Pendant cinq mois d'étiage :
ISOO + (500m2 X 0°>,50)] X 0n>,60vitesse x 86.400secondes x 150jours — 4.276.000.000.
2° Pendant le mois de juin : \
[300 + (500"'2X ln>,25)|xlm.00x86.400x30=2-397.000.000 J
3° Pendant le mois de juillet :
J } = 14.112.070.000.
[300+(r»00'»>8 X 3m,00)]xlm,40x86.400+30=6.531.000.000 !
4° Jusqu'au 15 août: 1
4.000mc par seconde x 86.400sec. x 15jours—5.184.000.000 /
1. Voir, à 1 a fin de la notice, la courbe A des débits du Nil Blanc ou Sobat.