DOI Heft:
Heft 1
DOI Artikel:Piot, Jean-Baptiste: La première exposition de Bétail en Égypte
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BULLETIN DE L'INSTITUT ÉGYPTIEN
On peut être certain que l'exemple des premiers exposants sera
grandement contagieux et que l'importance des lots, ainsi que la
valeur intrinsèque de chaque animal, s'augmentera notablement
d'année en année.
La catégorie la plus largement représentée, et d'ailleurs la plus
remarquable, a été l'espèce bovine, comprenant quatre divisions:
béhéri, saïdi, européens et métis.
Eliminons tout d'abord ces deux dernières catégories afin de
nous laisser plus de liberté pour apprécier les deux premières.
La Daïra Khassa Khédiviale a obtenu trois premiers prix:
1° pour un superbe taureau de race fribourgeoise ; 2° pour une
vache suisse de la race légère ; 3° pour des métis obtenus par
croisement du taureau Iribourgeois avec des vaches indigènes, et
le second prix de celte dernière catégorie.
Deux seconds prix ont été attribués à la Daïra Drancht pacha
pour un taureau et une vache Schvitz, ainsi qu'un premier .prix
pour un taureau Schvitz-indigène.
Le Collège d'Agriculture de Ghizeh, ayant expose un lot de
vaches laitières provenant des Iles normandes et d'Ecosse, s'est vu
décerner le premier et le second prix de cette catégorie.
Dix-sept animaux étaient inscrits dans ces diverses catégories.
Ce nombre relativement élevé de reproducteurs étrangers indique
éloqucmment que le bétail égyptien ne donne pas tout ce qu'on
peut en attendre, surtout au point de vue de la production du
lait, puisqu'au prix de sacrifices très onéreux, nos grands agricul-
teurs cherchent, par le croisemenl avec des races bonnes laitières,
à lui infuser cette précieuse qualité.
Qu'il nous soit permis de donner notre avis au sujet de cette
méthode d'amélioration par le croisement en vue d'obtenir une
variété meilleure lailière.
Il est hors de doute que la vache égyptienne est loin de fournir
un rendement en lait comparable à celui des races européennes.
Certaines de ces dernières donnent jusqu'à 30 litres de lait par
jour et 3800 litres pendant une période de lactation.
Nous sommes loin, très loin de pareils rendements en Egypte.
Un corrcspondanl des plus consciencieux, qui tient à garder l'ano-
nyme, m'a transmis la moyenne des rendements et la durée de la
BULLETIN DE L'INSTITUT ÉGYPTIEN
On peut être certain que l'exemple des premiers exposants sera
grandement contagieux et que l'importance des lots, ainsi que la
valeur intrinsèque de chaque animal, s'augmentera notablement
d'année en année.
La catégorie la plus largement représentée, et d'ailleurs la plus
remarquable, a été l'espèce bovine, comprenant quatre divisions:
béhéri, saïdi, européens et métis.
Eliminons tout d'abord ces deux dernières catégories afin de
nous laisser plus de liberté pour apprécier les deux premières.
La Daïra Khassa Khédiviale a obtenu trois premiers prix:
1° pour un superbe taureau de race fribourgeoise ; 2° pour une
vache suisse de la race légère ; 3° pour des métis obtenus par
croisement du taureau Iribourgeois avec des vaches indigènes, et
le second prix de celte dernière catégorie.
Deux seconds prix ont été attribués à la Daïra Drancht pacha
pour un taureau et une vache Schvitz, ainsi qu'un premier .prix
pour un taureau Schvitz-indigène.
Le Collège d'Agriculture de Ghizeh, ayant expose un lot de
vaches laitières provenant des Iles normandes et d'Ecosse, s'est vu
décerner le premier et le second prix de cette catégorie.
Dix-sept animaux étaient inscrits dans ces diverses catégories.
Ce nombre relativement élevé de reproducteurs étrangers indique
éloqucmment que le bétail égyptien ne donne pas tout ce qu'on
peut en attendre, surtout au point de vue de la production du
lait, puisqu'au prix de sacrifices très onéreux, nos grands agricul-
teurs cherchent, par le croisemenl avec des races bonnes laitières,
à lui infuser cette précieuse qualité.
Qu'il nous soit permis de donner notre avis au sujet de cette
méthode d'amélioration par le croisement en vue d'obtenir une
variété meilleure lailière.
Il est hors de doute que la vache égyptienne est loin de fournir
un rendement en lait comparable à celui des races européennes.
Certaines de ces dernières donnent jusqu'à 30 litres de lait par
jour et 3800 litres pendant une période de lactation.
Nous sommes loin, très loin de pareils rendements en Egypte.
Un corrcspondanl des plus consciencieux, qui tient à garder l'ano-
nyme, m'a transmis la moyenne des rendements et la durée de la