DOI Heft:
Heft 1
DOI Artikel:Séance de 3. Février 1899
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12719#0028
BULLETIN DE L'INSTITUT ÉGYPTIEN
4° Une lettre de M. Gabriel Gravier, président honoraire
et secrétaire général de la Société Normande de Géogra-
phie, informant du vote du comité de direction de cette
société, dans sa séance du 19 janvier dernier, de l'échange
des bulletins de la Société Normande contre ceux de
l'Institut Egyptien.
Il est déposé sur le bureau, par S. E. Artin pacha, deux
plans de la Citadelle du Caire, relevés par l'État-Major
de l'Armée anglaise, en 1897, et une notice imprimée,
signée de M. le Dr Lortet, sur la Chute de crustacés ostracodes
fossiles observée à Oulins, près Lyon, le %4 septembre 4898.
Et par AT. le Dr Abbate pacha, le 2me fascicule du (orne lér
de Y Essai sur l'hellénisme égyptien dont l'auteur, M. le
1)'' Apostolidès, fait hommage à l'Institut.
Il est décidé que l'échange sera accordé à la Société
Scientifique de Denison, pour l'avenir, et que pour le
passé, cet échange sera fait dans la mesure des possibilités
de la bibliothèque de l'Institut, et que le secrétaire général
donnera à M. Grifflth les renseignements qui résultent
des Statuts pour se faire élire membre correspondant.
A la demande de M. le Président, il est donné lecture
par le secrétaire général de la notice, sus-énoncée, de
M. le Dr Lortet, qui est ainsi conçue.
CHUTE DE CRUSTACÉS OSTRACODES FOSSILES
observée à Oullins, près de Lyon, le 24 septembre 1898.
■ Lé 2i septembre dernier, à 5 heures 30 du soir, le temps était splendide,
l'air absolument calme, le soleil allait disparaître derrière les montagnes du
Forez bornant l'horizon occidental. Le ciel prit subitement une teinte jau-
nâtre tout à l'ait anormale et semblable i\ celle qu'il montre certains jours
d'hiver lorsque l'atmosphère renferme des cristaux de neige pulvérulente.
A ce moment, j'aperçois très distinctement une véritable grêle de petits
corps très brillants, tombant autour de moi avec une vitesse excessive. Le
choc produit par les corpuscules atteignant les feuilles mortes était par-
faitement perceptible. Il me fut facile de recueillir, sur des feuilles de
papier, une certaine quantité de ces poussières que j'attribuais tout d'abord
4° Une lettre de M. Gabriel Gravier, président honoraire
et secrétaire général de la Société Normande de Géogra-
phie, informant du vote du comité de direction de cette
société, dans sa séance du 19 janvier dernier, de l'échange
des bulletins de la Société Normande contre ceux de
l'Institut Egyptien.
Il est déposé sur le bureau, par S. E. Artin pacha, deux
plans de la Citadelle du Caire, relevés par l'État-Major
de l'Armée anglaise, en 1897, et une notice imprimée,
signée de M. le Dr Lortet, sur la Chute de crustacés ostracodes
fossiles observée à Oulins, près Lyon, le %4 septembre 4898.
Et par AT. le Dr Abbate pacha, le 2me fascicule du (orne lér
de Y Essai sur l'hellénisme égyptien dont l'auteur, M. le
1)'' Apostolidès, fait hommage à l'Institut.
Il est décidé que l'échange sera accordé à la Société
Scientifique de Denison, pour l'avenir, et que pour le
passé, cet échange sera fait dans la mesure des possibilités
de la bibliothèque de l'Institut, et que le secrétaire général
donnera à M. Grifflth les renseignements qui résultent
des Statuts pour se faire élire membre correspondant.
A la demande de M. le Président, il est donné lecture
par le secrétaire général de la notice, sus-énoncée, de
M. le Dr Lortet, qui est ainsi conçue.
CHUTE DE CRUSTACÉS OSTRACODES FOSSILES
observée à Oullins, près de Lyon, le 24 septembre 1898.
■ Lé 2i septembre dernier, à 5 heures 30 du soir, le temps était splendide,
l'air absolument calme, le soleil allait disparaître derrière les montagnes du
Forez bornant l'horizon occidental. Le ciel prit subitement une teinte jau-
nâtre tout à l'ait anormale et semblable i\ celle qu'il montre certains jours
d'hiver lorsque l'atmosphère renferme des cristaux de neige pulvérulente.
A ce moment, j'aperçois très distinctement une véritable grêle de petits
corps très brillants, tombant autour de moi avec une vitesse excessive. Le
choc produit par les corpuscules atteignant les feuilles mortes était par-
faitement perceptible. Il me fut facile de recueillir, sur des feuilles de
papier, une certaine quantité de ces poussières que j'attribuais tout d'abord