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Vue reconstruite de l’acropole de Lindos.


INTRODUCTION

Avant-propos.
Contenu de La section principale de la présente
Lindos il. publication contient les inscriptions mises
à jour sur l’acropole de Lindos dans les fouilles dirigées
pendant les années 1902-1905 par K. F. Kinch et Chr.
Blinkenberg, y compris les suppléments qu’apportèrent
les recherches ultérieures entreprises, jusqu’en 1914,
par Kinch (nos 1-579). J’ai rapporté à ce groupe aussi
les stèles que nous avons découvertes en divers endroits
de la ville de Lindos, mais qui proviennent de l’acro-
pole, d’où elles avaient été enlevées pendant la période
byzantine ou plus tard. Aux inscriptions susdites sont
ajoutées, à part (n°358o-6i9), celles qui sont incisées
dans les rochers de l’emplacement des Boukopia, situé
sur la déclivité nord-est de l’acropole, et dont la
plupart étaient inconnues avant les recherches fruc-
tueuses exécutées par Kinch en 1906-1907. Dans un
appendice j’ai réuni les inscriptions rhodiennes inédites
dont l’expédition danoise a pris connaissance, soit
dans la ville de Lindos (nos 620-639), soit ailleurs dans
l’île (n03 640-710). Il va sans dire que les textes épi-
graphiques publiés antérieurement d’une manière
satisfaisante par d’autres n’ont été admis dans notre
ouvrage que dans des cas exceptionnels. Pour les
timbres amphoriques provenant de Lindos ou de ses
environs, nous renvoyons à la publication de Μ. P.
Nilsson (v. p. 11 n° V), qui est à regarder comme défini-
tive, pour les graffites des vases et des autres petits
objets trouvés sur l’acropole, à Lindos I.
Lindos II

Je me suis proposé de présenter les inscriptions
illustrées d’un commentaire contenant ce qui est néces-
saire pour l’explication du texte, et en partie aussi
du monument sur lequel il est incisé. D’autre part,
je n’ai pas eu l’intention d’étudier toutes les questions
sur lesquelles nos inscriptions fournissent des renseigne-
ments utiles. Citons comme exemples: les formes
grammaticales: le dialecte rhodien et ses rapports avec
les autres dialectes doriens; le développement de l’écri-
ture (qui se dégage immédiatement des nombreuses
reproductions, disposées en ordre chronologique); la
comparaison des institutions lindiennes avec celles
d’autres régions ou États grecs; la marine, la naviga-
tion et le commerce de Rhodes; les questions générales
relatives au culte; l’importance des signatures d’ar-
tistes pour l’histoire de l’art grec, etc. Cela ne veut
pas dire que je me sois imposé une abstinence com-
plète d’effleurer ces questions et d’autres semblables,
mais je ne me suis proposé que d’en traiter les points
qui influent directement sur l’explication des inscrip-
tions. Pour les traits principaux de l’histoire générale
du sanctuaire et du culte de la déesse lindienne, je
renvoie aux rapports et mémoires cités ci-après
(p.nsq.) et à l’introduction de Lindos I, où l’on
trouvera aussi les renseignements nécessaires sur l’en-
tourage dans lequel les matériaux épigraphiques ont
été mis à jour. Certaines inscriptions, ou groupes d’ins-
criptions, d’une nature spéciale ont exigé des explica-
tions plus amples que les autres et qu’il m’a paru
pratique de réunir dans une introduction particulière;
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