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ABRÉVIATIONS, ETC.
16
impériale on manque souvent de repères chronologiques
exacts. Dans ces cas il faut se contenter de la datation
plus vague qu’offrent les formes des lettres. Pour les
raisons que je viens d’alléguer, la disposition des maté-
riaux publiés ci-après est basée sur ce principe que
dans chacun des groupes chronologiques établis (v.
ci-dessus, p. 6), les inscriptions dont l’âge est déterminé
exactement ou approximativement occupent les pre-
mières places; suivent celles qu’un jugement plus ou
moins sûr permet de rapporter à la même époque.
Matière des L’acropole de Lindos paraît avoir
statues votives. ^té encore plus riche en statues
offertes en ex-voto que les autres sanctuaires rhodiens.
Les traces laissées sur les bases font voir que la plupart
d’entre elles étaient faites de bronze1. Cela n’était sans
doute pas dû au seul fait qu’on estimait le bronze2
plus haut que le marbre (v. Syll.3 * * * * * 168: Maussollos
honoré d’une statue de bronze et d’une couronne de
la valeur de 50 dariques, Artemisia d’une statue
de marbre et d’une couronne qui coûtait 30 da-
riques). La raison était probablement une tout autre,
plus naturelle. L’île de Rhodes ne possède pas
de carrières de marbre de bonne qualité, se prêtant
à la sculpture. Le marbre de Lartos (λίθος Λάρτιος)
ne pouvait être employé que pour les blocs
de construction, les piédestaux, les stèles à ins-
cription, etc.
Dans plusieurs cas, pourtant, on a dédié des statues,
et surtout des statuettes, faites de marbre. Les ex-
emples que présentent les bases lindiennes se répartis-
sent à peu près également sur toutes les époques
représentées ‘dans les inscriptions votives, à partir de
la fin du 5es. A, vin. 17. 19. 24. 38. 70. 72. 86. 115. 179.
185. 190. 261. 271. 311. 313. 323. 371. 457. 486. 621. 639.
Aussi avons-nous trouvé un petit nombre de sculptures
en marbre, qui seront traitées dans une partie suivante
de l’ouvrage, et quelques-uns des travaux rhodiens les
plus renommés, conservés en Italie, sont faits de cette
matière, p. e. le groupe de Laokoon (pour lequel on
avait fait emploi de deux sortes de marbre, v. RM
1927, p. 185 sq.) et le taureau Farnèse.
Remarques En dehors de la série chronologique
diverses. j’ai placé deux documents épigraphiques
d’une nature particulière, à savoir la liste des prêtres
AA
AEM
AJA
AM
1 Dans ces cas la matière des statues n’est généralement pas
mentionnée dans nos commentaires sur les inscriptions.
2 A l’époque hellénistique on payait ordinairement env. 3000
drachmes une statue de bronze de grandeur naturelle, v. B. Schweit-
zer dans Neue Heidelberger Jahrbücher 1925 p. 48 n. 33; ci. A. de
Ridder, RA 1915 II p. 107 sq. ; Friedlaender-Wissowa, Sitten-
geschichte Roms IV9 (1921) p. 313. Il faut prendre ce prix en
considération pour juger à sa juste valeur le fait qu’après les
grands jours de l’île de Rhodes on avait souvent recours à des
souscriptions assez étendues afin de faire ériger la statue d’un
prêtre d’Athana démissionnaire.
d’Athana Lindia et la chronique du temple lindien
(nosi-2).
Après les fouilles, les inscriptions restèrent, à peu
d’exceptions près, sur place. Le gouvernement turc
nous accorda en 1907 la permission de transférer au
Musée National de Copenhague une dizaine de stèles
et de bases, à savoir nosi (excepté les fragments C,
D et E), 2, 4, 29, 41, 42, 132, 165, 347 et 419. De plus,
un petit nombre de pierres à inscription peu grandes
furent données comme cadeaux à Kinch par divers
savants ou lui parvinrent par le commerce, v. les
indications sous les numéros respectifs.
Les photographies et les dessins qui ont servi de
base aux illustrations ont été en grande partie faits
à Lindos. Pour les inscriptions nous avons pourtant
employé un nombre considérable de reproductions
photographiques exécutées d’après les estampages que
nous avons faits sur place. Je tiens à remercier
M. Sophus Bengtsson, chargé des travaux photogra-
phiques du Musée National de Copenhague, et MM.
Wendt et Jensen de l’empressement infatigable qu’ils
ont mis à l’exécution de cette tâche souvent difficile.
Abréviations, etc.
A. Renvois littéraires.
Archâologischer Anzeiger.
Archâologisch-epigraphische Mitthei-
lungen aus Oesterreich.
American Journal of Archaeology.
Mitteilungen des deutschen archâologi-
schen Instituts, Athenische Abteilung.
Annuario délia R. Scuola Archeolo-
gica di Atene.
Anthologia Palatina.
Archiv für Religionswissenschaft.
Bulletin de correspondance hellénique.
Fr. Bechtel, Die historischen Personen-
namen des Griechischen, 1917.
K.J.Beloch, Griechische Geschichte, 2te
Auflage 1912 sq.
R. Bjôrkegren, De sonis dialecti Rho-
diacae, Upsaliae 1902.
British Muséum.
Catalogue of Greek coins in the British
Muséum.
Ancient inscriptions in the British Mu-
séum.
Berliner philologische Wochenschrift.
v. ci-dessus, p. 11.
Compte-rendu de Γ Académie des inscrip-
tions et belles-lettres.
Ann. ital.
AP
ARW
BCH
Bechtel HP
Beloch
Bjôrkegren
BM
BMC
BMI
BphW
CB Im.
C-R
ABRÉVIATIONS, ETC.
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impériale on manque souvent de repères chronologiques
exacts. Dans ces cas il faut se contenter de la datation
plus vague qu’offrent les formes des lettres. Pour les
raisons que je viens d’alléguer, la disposition des maté-
riaux publiés ci-après est basée sur ce principe que
dans chacun des groupes chronologiques établis (v.
ci-dessus, p. 6), les inscriptions dont l’âge est déterminé
exactement ou approximativement occupent les pre-
mières places; suivent celles qu’un jugement plus ou
moins sûr permet de rapporter à la même époque.
Matière des L’acropole de Lindos paraît avoir
statues votives. ^té encore plus riche en statues
offertes en ex-voto que les autres sanctuaires rhodiens.
Les traces laissées sur les bases font voir que la plupart
d’entre elles étaient faites de bronze1. Cela n’était sans
doute pas dû au seul fait qu’on estimait le bronze2
plus haut que le marbre (v. Syll.3 * * * * * 168: Maussollos
honoré d’une statue de bronze et d’une couronne de
la valeur de 50 dariques, Artemisia d’une statue
de marbre et d’une couronne qui coûtait 30 da-
riques). La raison était probablement une tout autre,
plus naturelle. L’île de Rhodes ne possède pas
de carrières de marbre de bonne qualité, se prêtant
à la sculpture. Le marbre de Lartos (λίθος Λάρτιος)
ne pouvait être employé que pour les blocs
de construction, les piédestaux, les stèles à ins-
cription, etc.
Dans plusieurs cas, pourtant, on a dédié des statues,
et surtout des statuettes, faites de marbre. Les ex-
emples que présentent les bases lindiennes se répartis-
sent à peu près également sur toutes les époques
représentées ‘dans les inscriptions votives, à partir de
la fin du 5es. A, vin. 17. 19. 24. 38. 70. 72. 86. 115. 179.
185. 190. 261. 271. 311. 313. 323. 371. 457. 486. 621. 639.
Aussi avons-nous trouvé un petit nombre de sculptures
en marbre, qui seront traitées dans une partie suivante
de l’ouvrage, et quelques-uns des travaux rhodiens les
plus renommés, conservés en Italie, sont faits de cette
matière, p. e. le groupe de Laokoon (pour lequel on
avait fait emploi de deux sortes de marbre, v. RM
1927, p. 185 sq.) et le taureau Farnèse.
Remarques En dehors de la série chronologique
diverses. j’ai placé deux documents épigraphiques
d’une nature particulière, à savoir la liste des prêtres
AA
AEM
AJA
AM
1 Dans ces cas la matière des statues n’est généralement pas
mentionnée dans nos commentaires sur les inscriptions.
2 A l’époque hellénistique on payait ordinairement env. 3000
drachmes une statue de bronze de grandeur naturelle, v. B. Schweit-
zer dans Neue Heidelberger Jahrbücher 1925 p. 48 n. 33; ci. A. de
Ridder, RA 1915 II p. 107 sq. ; Friedlaender-Wissowa, Sitten-
geschichte Roms IV9 (1921) p. 313. Il faut prendre ce prix en
considération pour juger à sa juste valeur le fait qu’après les
grands jours de l’île de Rhodes on avait souvent recours à des
souscriptions assez étendues afin de faire ériger la statue d’un
prêtre d’Athana démissionnaire.
d’Athana Lindia et la chronique du temple lindien
(nosi-2).
Après les fouilles, les inscriptions restèrent, à peu
d’exceptions près, sur place. Le gouvernement turc
nous accorda en 1907 la permission de transférer au
Musée National de Copenhague une dizaine de stèles
et de bases, à savoir nosi (excepté les fragments C,
D et E), 2, 4, 29, 41, 42, 132, 165, 347 et 419. De plus,
un petit nombre de pierres à inscription peu grandes
furent données comme cadeaux à Kinch par divers
savants ou lui parvinrent par le commerce, v. les
indications sous les numéros respectifs.
Les photographies et les dessins qui ont servi de
base aux illustrations ont été en grande partie faits
à Lindos. Pour les inscriptions nous avons pourtant
employé un nombre considérable de reproductions
photographiques exécutées d’après les estampages que
nous avons faits sur place. Je tiens à remercier
M. Sophus Bengtsson, chargé des travaux photogra-
phiques du Musée National de Copenhague, et MM.
Wendt et Jensen de l’empressement infatigable qu’ils
ont mis à l’exécution de cette tâche souvent difficile.
Abréviations, etc.
A. Renvois littéraires.
Archâologischer Anzeiger.
Archâologisch-epigraphische Mitthei-
lungen aus Oesterreich.
American Journal of Archaeology.
Mitteilungen des deutschen archâologi-
schen Instituts, Athenische Abteilung.
Annuario délia R. Scuola Archeolo-
gica di Atene.
Anthologia Palatina.
Archiv für Religionswissenschaft.
Bulletin de correspondance hellénique.
Fr. Bechtel, Die historischen Personen-
namen des Griechischen, 1917.
K.J.Beloch, Griechische Geschichte, 2te
Auflage 1912 sq.
R. Bjôrkegren, De sonis dialecti Rho-
diacae, Upsaliae 1902.
British Muséum.
Catalogue of Greek coins in the British
Muséum.
Ancient inscriptions in the British Mu-
séum.
Berliner philologische Wochenschrift.
v. ci-dessus, p. 11.
Compte-rendu de Γ Académie des inscrip-
tions et belles-lettres.
Ann. ital.
AP
ARW
BCH
Bechtel HP
Beloch
Bjôrkegren
BM
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BphW
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