ACROPOLE DE LINDOS; 13-15
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13aII 2:5
a II
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II
5 [ . ι α] p ω v ε μ π u
Γ p ω v . . . .] α τ o
la solennité, l’emploi de la préposition précédant l’in-
dication du sacrifice n’est pas constant (καθ’ ίερών
νεοκαότων, δι’ εμπόρων, επί εμπόρων). Dans notre
texte on lit à cet endroit A suivi d’un trait vertical,
reste de la 2e lettre, qui a dû être Π ou N ; la 3e lettre
a complètement disparu. Peut-être faut-il restituer
13 b
env. 2:5
ε π ε . .
αΡΧ° ·
Ελλά
ANT, c’est-à-dire αντί avec élision de l’iota. La liste
des noms paraît avoir commencé immédiatement après
εμπόρων et se continuait évidemment sur le fragment
b. Le Ier nom (a II 1. 6) a pu être, p. e., [Eôàpjorofs].
L’inimitié qui existait entre Lyttos et Knossos est
connue par le serment des Drériens du 3e s. II (Syll.3
527), mais remonte probablement beaucoup plus haut,
v. les observations de Blass, qui tient l’inscription
conservée pour une sorte de copie d’un original très
ancien (SGDI 4952; datant du même temps que notre
n° 13 ou même d’une époque antérieure?). Peut-être
faut-il voir dans la querelle des villes crétoises le motif
du pacte fait entre Lyttos et Lindos.
14. Éclat d’une stèle. Marbre de Lartos. Tr. V 13.
Une petite partie de la face à inscription finement
aplanie est conservée; partout ailleurs, cassures. H
cons. 0.08, L cons. 0.05, É cons. 0.06. Gravure στοιχη-
δόν, de la fin du 5e s. (v. ci-après). HL 0.009-0.012.
avant ; A
411 _
ε i 4
προ
y ω y ex
V O T
y ε ω
14 1:2
Les 3e et 4e lignes (προεδρίαν] et [έσα]χωχ[αν] ou
[έξα]χωγ[άν]) font voir que le fragment a fait partie
d’un décret de proxénie. Les lettres ressemblent telle-
ment à celles du n° 15 b, qu’on les dirait incisées par
la même main. Les deux fragments n’ont pourtant
pas appartenu à une seule et même inscription.
15. Fragment d’une stèle ou pilier comprenant une
partie du devant, de la face adjacente à gauche et du
revers; en haut, en bas et à droite, cassures. Marbre
de Lartos. Tr. dans les fondements d’une maison
privée de Lindos, mais provenant sans doute de l’acro-
pole. H cons. 0.291, L cons. 0.127, É 0.182. Inscription
au devant (u) et à la face gauche (&); ces deux faces
sont aplanies avec soin, le revers est moins finement
travaillé. Gravure στοιχηδόν, de la fin du 5e s. HL: a,
variant de 0.012 (W) à 0.017; 0.01.
a. Décret de proxénie lindien, antérieur à l’éta-
blissement de l’État unifié. A en juger par les 1. 7 sq.,
chaque ligne semble avoir contenu 25 lettres. La
restitution du début de la partie conservée de l’ins-
cription est incertaine. Dans 1. 1 il ne reste de la
quatrième lettre qu’une barre horizontale. Si cette
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la solennité, l’emploi de la préposition précédant l’in-
dication du sacrifice n’est pas constant (καθ’ ίερών
νεοκαότων, δι’ εμπόρων, επί εμπόρων). Dans notre
texte on lit à cet endroit A suivi d’un trait vertical,
reste de la 2e lettre, qui a dû être Π ou N ; la 3e lettre
a complètement disparu. Peut-être faut-il restituer
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Ελλά
ANT, c’est-à-dire αντί avec élision de l’iota. La liste
des noms paraît avoir commencé immédiatement après
εμπόρων et se continuait évidemment sur le fragment
b. Le Ier nom (a II 1. 6) a pu être, p. e., [Eôàpjorofs].
L’inimitié qui existait entre Lyttos et Knossos est
connue par le serment des Drériens du 3e s. II (Syll.3
527), mais remonte probablement beaucoup plus haut,
v. les observations de Blass, qui tient l’inscription
conservée pour une sorte de copie d’un original très
ancien (SGDI 4952; datant du même temps que notre
n° 13 ou même d’une époque antérieure?). Peut-être
faut-il voir dans la querelle des villes crétoises le motif
du pacte fait entre Lyttos et Lindos.
14. Éclat d’une stèle. Marbre de Lartos. Tr. V 13.
Une petite partie de la face à inscription finement
aplanie est conservée; partout ailleurs, cassures. H
cons. 0.08, L cons. 0.05, É cons. 0.06. Gravure στοιχη-
δόν, de la fin du 5e s. (v. ci-après). HL 0.009-0.012.
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Les 3e et 4e lignes (προεδρίαν] et [έσα]χωχ[αν] ou
[έξα]χωγ[άν]) font voir que le fragment a fait partie
d’un décret de proxénie. Les lettres ressemblent telle-
ment à celles du n° 15 b, qu’on les dirait incisées par
la même main. Les deux fragments n’ont pourtant
pas appartenu à une seule et même inscription.
15. Fragment d’une stèle ou pilier comprenant une
partie du devant, de la face adjacente à gauche et du
revers; en haut, en bas et à droite, cassures. Marbre
de Lartos. Tr. dans les fondements d’une maison
privée de Lindos, mais provenant sans doute de l’acro-
pole. H cons. 0.291, L cons. 0.127, É 0.182. Inscription
au devant (u) et à la face gauche (&); ces deux faces
sont aplanies avec soin, le revers est moins finement
travaillé. Gravure στοιχηδόν, de la fin du 5e s. HL: a,
variant de 0.012 (W) à 0.017; 0.01.
a. Décret de proxénie lindien, antérieur à l’éta-
blissement de l’État unifié. A en juger par les 1. 7 sq.,
chaque ligne semble avoir contenu 25 lettres. La
restitution du début de la partie conservée de l’ins-
cription est incertaine. Dans 1. 1 il ne reste de la
quatrième lettre qu’une barre horizontale. Si cette