335
ACROPOLE DE LINDOS: 103-104
336
ίΡΑΛΏ-Νον^
A
ΑΡΧοΓΕΝΗΣΕΛΛΑΝΙΚΟΥ
ΣλΩ-ΚΛ H Σ Σ Λ XI ΣΤ PAT O Y
ΛΛ1ΛΛ1|ΧοΕΝΝΪΔοςΑο_ΗΝΑΙοΣΕ.ΓΌ1Η,ΣΕ
jA
ΤΑΥΣ ΑΝΙΑΣΓΆΥΣΙΑ
ΚΑΛΛΙΚΡΑΤΗΣ ΑΓΚΑΛΙΑ N I°Y
ΞΕΕΝοΦη.ΝΓΟκΠχχΝοΣ
ANTIKPAT-HS ΑΓ ΗΜοΝΙοΣ
ΙΕΡοοΥΤΑΙ
ΑΙΣΧΥΛΟΣ ΑΓΗΜΟΝΟΣ
ΦΙΛ1ΡΓΟΣΓΑΥΣ A NIA
ΙΕΡοΜΡΡοΤοΣ ΣλΣΙΣΊ
103
103 [Ιερευς Απόλλωνός Πυθ[αε]ως
vers
240 [±ενα]ρετος Δ[ει]ν[ι]α
[αρχ]ιεροθυτας
Λυσιστρατος Θαρσιπονου
5 ιεροθυται
Αισχύλος Αγημονος
Φίλιππος Παυσανία
Ιερομβροτος Σωσιστρατου
Θεωρός Κλεωνυμου
ίο Ιππομαχος Θευσιβιου
Αγεμαχος Γοργωνος
Αρχογενης Ελλάνικου
Δορκυλος Κλευμενευς
Παυσανίας Παυσια
ι5 Καλλικράτης Απολλώνιου
Σενοφων Γοργωνος
Αντικρατης Αγημονος
Πεισικρατης Φιλοκρατευς
Φιλοστρατος Θευκλευς
2ο Σωκλης Σωσιστρατου
θεοις
/////λλιαδη Σθεννιδος Αθηναίος εποιησε
νος, 1. ιι et 16), paraissent inconnus à l’exception
des suivants:
Φίλιππος Παυσανία (1.7): vie. 51 a II 2-3.
Θεωρός Κλεωνύμου (1.9) : vu la rareté des noms,
il était peut-être père de Κλεώνυμος Θεώρου, nommé
Inscr. Cret. I p. 144 n°35 (vers 197).
’Αγεμαχος Γοργωνος (1. ιι) : peut-être petit-fils du
pr. d’A. de l’an 279, vlp.
Φιλοστρατος Θευκλευς (1.19) fut pr. de Poséidon
Hippios vers 230 (v. Lindiaka VI p. 29 n°95); il
était père du pr. d’A. de l’an 170 (vlp.) et grand-père
de Φιλοστρατος Θευκλευς, qui fut hiérothyte vers 182
(vin. 167).
La lecture du nom de l’artiste offre quelque diffi-
culté. Bien que la surface de la pierre soit très usée
en cet endroit, on distingue dans l’estampage claire-
ment ces traces: ΛΛΙΛΛ1ΙΣΘΕΝΝΙΔΟΣ. Entre II et Σ
il n’y avait pas de lettres. On est donc porté à lire
[Κα]λλιάδη(ς) Σθεννιδος; l’haplographie du sigma
n’étant pas ordinaire à l’époque en question, il s’agit
peut-être d’une inadvertance de la part du lapicide.
Un Athénien portant le nom de Καλλιάδης, et qui était
père d’un sculpteur dont le nom s’est perdu, est
nommé dans une inscription delphienne du 3e s. A
(BphW 1909,284). On sait que le métier de sculpteur
se transmettait souvent par héritage. Il est, par con-
séquent, tentant d’identifier ΓAthénien mentionné dans
l’inscription de Delphes avec le sculpteur également
athénien qui a signé la base lindienne. Un autre fils
de Sthennis, Herodoros, est aussi connu comme sculp-
teur. Tatianos mentionne un Καλλιάδης comme auteur
d’une statue de Neaira (v. Brunn, Gesch. d. griech.
Künstler I 399; SQ 1370); s’il s’agit de l’hétère connue
par le discours de Demosthenes, et que la statue fût
faite du vivant de celle-ci, l’identité avec le fils de
Sthennis mentionné dans l’inscription lindienne est
exclue.
104. Base rectangulaire, fendue en deux morceaux
et incomplète (v. la fig.). Marbre de Lartos. Tr. V 9,
dans le sous-sol de la maison du commandant. H 0.45,
L 0.86, É 0.73. Travail soigné. Le dessous est creusé
en auget. Dans la partie conservée de la face supé-
rieure, traces d’une statue d’homme, dont le pied droit
ne touchait le sol que par la pointe. Près de la trace
ACROPOLE DE LINDOS: 103-104
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ΑΡΧοΓΕΝΗΣΕΛΛΑΝΙΚΟΥ
ΣλΩ-ΚΛ H Σ Σ Λ XI ΣΤ PAT O Y
ΛΛ1ΛΛ1|ΧοΕΝΝΪΔοςΑο_ΗΝΑΙοΣΕ.ΓΌ1Η,ΣΕ
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ΤΑΥΣ ΑΝΙΑΣΓΆΥΣΙΑ
ΚΑΛΛΙΚΡΑΤΗΣ ΑΓΚΑΛΙΑ N I°Y
ΞΕΕΝοΦη.ΝΓΟκΠχχΝοΣ
ANTIKPAT-HS ΑΓ ΗΜοΝΙοΣ
ΙΕΡοοΥΤΑΙ
ΑΙΣΧΥΛΟΣ ΑΓΗΜΟΝΟΣ
ΦΙΛ1ΡΓΟΣΓΑΥΣ A NIA
ΙΕΡοΜΡΡοΤοΣ ΣλΣΙΣΊ
103
103 [Ιερευς Απόλλωνός Πυθ[αε]ως
vers
240 [±ενα]ρετος Δ[ει]ν[ι]α
[αρχ]ιεροθυτας
Λυσιστρατος Θαρσιπονου
5 ιεροθυται
Αισχύλος Αγημονος
Φίλιππος Παυσανία
Ιερομβροτος Σωσιστρατου
Θεωρός Κλεωνυμου
ίο Ιππομαχος Θευσιβιου
Αγεμαχος Γοργωνος
Αρχογενης Ελλάνικου
Δορκυλος Κλευμενευς
Παυσανίας Παυσια
ι5 Καλλικράτης Απολλώνιου
Σενοφων Γοργωνος
Αντικρατης Αγημονος
Πεισικρατης Φιλοκρατευς
Φιλοστρατος Θευκλευς
2ο Σωκλης Σωσιστρατου
θεοις
/////λλιαδη Σθεννιδος Αθηναίος εποιησε
νος, 1. ιι et 16), paraissent inconnus à l’exception
des suivants:
Φίλιππος Παυσανία (1.7): vie. 51 a II 2-3.
Θεωρός Κλεωνύμου (1.9) : vu la rareté des noms,
il était peut-être père de Κλεώνυμος Θεώρου, nommé
Inscr. Cret. I p. 144 n°35 (vers 197).
’Αγεμαχος Γοργωνος (1. ιι) : peut-être petit-fils du
pr. d’A. de l’an 279, vlp.
Φιλοστρατος Θευκλευς (1.19) fut pr. de Poséidon
Hippios vers 230 (v. Lindiaka VI p. 29 n°95); il
était père du pr. d’A. de l’an 170 (vlp.) et grand-père
de Φιλοστρατος Θευκλευς, qui fut hiérothyte vers 182
(vin. 167).
La lecture du nom de l’artiste offre quelque diffi-
culté. Bien que la surface de la pierre soit très usée
en cet endroit, on distingue dans l’estampage claire-
ment ces traces: ΛΛΙΛΛ1ΙΣΘΕΝΝΙΔΟΣ. Entre II et Σ
il n’y avait pas de lettres. On est donc porté à lire
[Κα]λλιάδη(ς) Σθεννιδος; l’haplographie du sigma
n’étant pas ordinaire à l’époque en question, il s’agit
peut-être d’une inadvertance de la part du lapicide.
Un Athénien portant le nom de Καλλιάδης, et qui était
père d’un sculpteur dont le nom s’est perdu, est
nommé dans une inscription delphienne du 3e s. A
(BphW 1909,284). On sait que le métier de sculpteur
se transmettait souvent par héritage. Il est, par con-
séquent, tentant d’identifier ΓAthénien mentionné dans
l’inscription de Delphes avec le sculpteur également
athénien qui a signé la base lindienne. Un autre fils
de Sthennis, Herodoros, est aussi connu comme sculp-
teur. Tatianos mentionne un Καλλιάδης comme auteur
d’une statue de Neaira (v. Brunn, Gesch. d. griech.
Künstler I 399; SQ 1370); s’il s’agit de l’hétère connue
par le discours de Demosthenes, et que la statue fût
faite du vivant de celle-ci, l’identité avec le fils de
Sthennis mentionné dans l’inscription lindienne est
exclue.
104. Base rectangulaire, fendue en deux morceaux
et incomplète (v. la fig.). Marbre de Lartos. Tr. V 9,
dans le sous-sol de la maison du commandant. H 0.45,
L 0.86, É 0.73. Travail soigné. Le dessous est creusé
en auget. Dans la partie conservée de la face supé-
rieure, traces d’une statue d’homme, dont le pied droit
ne touchait le sol que par la pointe. Près de la trace