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35i

ACROPOLE DE LINDOS: 115-117

352

(cassure). H 0.047, L cons. 0.11, É cons. 0.10. En
haut reste d’un grand creux pour la plinthe d’une
statuette. Gravure soignée, datant apparemment du
3e s. II; pas d’apices.

vers - - - και Σωσιθεα

23°

Σωσιθεα paraît inconnue.

116. Fragment (coin supérieur droit) d’une base
rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr. IX 12. Cassures
à gauche, en bas et par derrière. H cons. 0.26, L cons.
0.28, E cons. 0.31. A la face supérieure, reste d’un
creux correspondant au pied gauche d’une statue.
Gravure soignée du 3e s. II. Petits apices. HL 0.015-
0.018.
vac.
vers - -■-ατού
230
[Αθαναιαι Λινδ^ιαι
Dédicace toute courte, probablement en deux
lignes; s’il y en a eu une troisième, elle a dû être plus
courte que les deux autres (δεκάταν?).

117. Base rectangulaire non moulurée, fendue ou
brisée en trois morceaux, dont l’un (en haut, à gauche)
a été publié IG XII1, 816. Calcaire rouge de Lartos.
Tr. XI 8 (le fragment publié était encastré dans un
mur d’époque tardive près du temple d’Athana). H
0.52, L 0.695, É 0.66. La surface s’est par endroits
écaillée; pour cette raison, quelques parties de l’ins-
cription sont devenues presque illisibles. La base est
incomplète en haut, un grand éclat s’étant détaché de
la face supérieure. De plus, celle-ci est fort corrodée,
de sorte que la trace qu’a laissée le pied gauche d’une
statue n’est qu’en partie conservée, et que celle du
pied droit a complètement disparu. Travail très bon.
Le devant et le revers sont finement aplanis; ana-
thyrose à gauche, à droite et en bas. Gravure soignée
du 3e s. II; apices. HL 0.017-0.022.
Ce qui reste du nom du père adoptif donne la clef
d’une restitution probable du nom perdu. Il semble
s’agir du père du pr. d’A. de l’an 197 env., vlp. Cf. le
stemma suivant

’Άρχυλλος [-]ονος δ Άρχινόμου (n°ii7 et IG
XII1, 826)

[-Ίων Άρχύλλου Άρχίνομος Άρχύλλου
(IG XII1, 826) (η°ΐ5ο et IG XII1, 826)

L’identification proposée est fortifiée par le fait
que tant le père que le fils ont eu des rapports avec
la ville de Rhodos et ont bien mérité du damos
rhodien.
Dans les inscriptions rhodiennes ΐερατεύσας se cons-
truit le plus souvent, comme ailleurs, avec le génitif
du nom de la divinité. On connaît pourtant plusieurs


vers [Αρχυλλος -ονος)
227
καθ υ[οθεσια]ν δε [Αρχι]νομο[υ]
ιεραΓτευσας) ΑθανΓαια]ι Λινδι[αι]
και Διι Πολιει και σ[τεφ(ανωθεις
5 υττο του δαμου του [Ρ)οδιων
χρυσεωι στεφανωι και ανδριαντι
και αιτήσει εν πρυτανειωι
και προεδριαι εν τοις αγωσι

cas dans lesquels ϊερατεύσας est suivi du datif (cf. le
dictionnaire de Liddell et Scott, 2e éd.). Des exemples
certains de cette construction se rencontrent dans les
inscriptions suivantes: nosii7, 244 b-d, 481, 482 1.1-2
(δαμιουρχήσαντα τα εν Καμίρω Εστία κτλ.). Π faut,
à mon avis, y ajouter les exemples suivants: nos83,
98 b, 100; IG XII1,815. L’instabilité de la langue
dans des cas pareils se manifeste dans n° 93 b : ίερα-
τεύσας Άθαναίαι Λινδίαι και Διι Πολιει και Άρτάμιτος
τας εν Κεκοίαι; l’inscription rhodienne CL Rh. II
p. 199 n°3i présente un exemple frappant d’une
variation comparable (1.8 γραμματεύς βούλας; 1. il
ύπογραμματενς βουλαι). Dans un grand nombre d’ins-
criptions le datif du nom de la divinité pourrait à
la rigueur être regardé comme régi soit par Ιερατεύσας,
soit par le verbe sous-entendu désignant la dédicace
(άνέθηκε); mais dans les cas où il est question de
plusieurs divinités qui n’étaient pas intimement asso-
ciées à la déesse du sanctuaire (p. e. nos6i, 84, 136,
 
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