ACROPOLE DE LINDOS: 156-157
408
an
195
407
156 2:5
au-dessus du milieu de la plaque, reste d’un petit
creux apparemment quadrangulaire (prof. 0.047) et
peut-être antique.
I II
(a p x o 1 v τ ω v a φ ,’p a κ τ ω vj
ναυαρχΓευντοςΊ
[Σ ω]σ ι λ oc του [Κλεαγόρα]
_ _ _ _ _
Εκατωνος του Χαρμ-
-os
5 Αριστοναυτα του--
- - - -opa
Αρχή του Αστυ[κρο(τευ$]
-ων
κοίθ υοθεσιαν δε - - --
-ex
και τρ[ιηραρχευντωνΊ
-νευς
ττε[ντηρεων?]
-εων
ίο Πυθι-
- -Λυρου
________
-ou
Al-
Il paraît s’agir d’une table commémorative ou
d’une dédicace se rapportant aux événements de l’an
195 (vie. II 1. 2-3). La perte de la ire colonne ne per-
met pas de définir d’une manière plus précise le carac-
tère de l’inscription.
II 1. ’Άρχων άφράκτων était avant le début de
notre ère le titre ordinaire du chef d’une flottille de
triémiolies et d’autres navires légers; à l’époque im-
périale, où la flotte rhodienne était très réduite, αρχών
ne désigne plus que le capitaine d’un seul vaisseau du
même genre (vie. 420 a 1. 11-12). Cf. Maiuri (1925)
η°ι8 I.7; Cl. Rh. VIII p. 229 sq. et 233; Lindiaka
VII (index), etc.
2-3. Il semble que dans le début du nom il ne
faille pas restituer trois lettres ('Αγη-, Στα-, Φρα-),
mais seulement deux. Dans ce cas, on peut à peine
douter que le navarque dont le nom est mutilé n’ait
été Sosilas, commandant du détachement rhodien qui,
en 195, prit part à la guerre contre Nabis, v. van
Gelder p. 130; P-W Rh. 791,38. Il est mentionné
Livius 34,30,7. Vu la rareté du nom, il appartenait
sans doute à la famille notable de Lindos, dans laquelle
les noms de Κλεαχόρας et Σωσίλας alternaient, et il
était, probablement, petit-fils de Σωσίλας Κλεαγόρα,
qui fut pr. d’A. vers 230 (vlp.). Attendu que dans l’île
de Rhodes le nom de Σωσίλας ne semble usité que
dans la famille lindienne dont je viens de parler, le
prêtre d’Halios nommé P-W Rh. 840,266 (où Σωσίδας
est à corriger, v. Nilsson, Timbres p. 483 n°386) était
sans doute identique au pr. d’A. de l’an 230 env.
6. Αρχής Άστυκράτευς: probablement identique
au Kamiréen qui fut ΐεροποιός vers 221, v. Cl. Rh.
VI-VII p. 413 n°38 1. 9.
8. Comme ici, les triérarques sont nommés après
les commandants des άφρακτα p. e. IG XII 5 noqi3
(et sans doute aussi ^914).
9. Les ττεντήρεις ont pu faire partie des duodeviginti
tectae naves mentionnées Liv. 34,26,11. Pourvpippap-
χεύντων ττεντηρέων, cf. Maiuri (1925) n°2i 1. 4, etc.
10. Le nom mutilé ne peut être restitué avec
certitude. On connaît un Kamiréen Πΰθις Θευφανίσκου,
qui fut ίεροττοιός vers 221 (Cl. Rh. VI-VII p. 413
n°38 1. 7) et agonothète vers 215 (op. c. p. 424 n°44
1. 29). Mais il y a aussi d’autres possibilités.
157. Bloc rectangulaire qui a formé l’extrémité
droite d’une grande base, dont les autres parties n’ont
pas été retrouvées. Marbre de Lartos. Tr. XI 6. H
0.515, L 0.88, É 0.305. Préparé à joint en haut, à
gauche, en bas et sur le revers; aplani avec soin par
devant et à droite. En haut, trous pour les crampons
qui rattachaient la pierre aux blocs contigus par der-
rière et à gauche; de plus, trace d’un tenon qui servait
au fixage de l’entablement. Le bloc est brisé en deux
morceaux; dans les temps modernes, il a servi de seuil
de porte, le devant en haut, mais n’est pas usé. Ecri-
ture régulière du commencement du 2e s. ; apices. HL
0.018-0.023, dans la signature 0.014-0.018. — Bien
que l’inscription ait des rapports très étroits avec
n°2O3, elle n’a évidemment pas fait partie du même
monument. Aussi les lieux de trouvaille étaient-ils fort
distants l’un de l’autre.
408
an
195
407
156 2:5
au-dessus du milieu de la plaque, reste d’un petit
creux apparemment quadrangulaire (prof. 0.047) et
peut-être antique.
I II
(a p x o 1 v τ ω v a φ ,’p a κ τ ω vj
ναυαρχΓευντοςΊ
[Σ ω]σ ι λ oc του [Κλεαγόρα]
_ _ _ _ _
Εκατωνος του Χαρμ-
-os
5 Αριστοναυτα του--
- - - -opa
Αρχή του Αστυ[κρο(τευ$]
-ων
κοίθ υοθεσιαν δε - - --
-ex
και τρ[ιηραρχευντωνΊ
-νευς
ττε[ντηρεων?]
-εων
ίο Πυθι-
- -Λυρου
________
-ou
Al-
Il paraît s’agir d’une table commémorative ou
d’une dédicace se rapportant aux événements de l’an
195 (vie. II 1. 2-3). La perte de la ire colonne ne per-
met pas de définir d’une manière plus précise le carac-
tère de l’inscription.
II 1. ’Άρχων άφράκτων était avant le début de
notre ère le titre ordinaire du chef d’une flottille de
triémiolies et d’autres navires légers; à l’époque im-
périale, où la flotte rhodienne était très réduite, αρχών
ne désigne plus que le capitaine d’un seul vaisseau du
même genre (vie. 420 a 1. 11-12). Cf. Maiuri (1925)
η°ι8 I.7; Cl. Rh. VIII p. 229 sq. et 233; Lindiaka
VII (index), etc.
2-3. Il semble que dans le début du nom il ne
faille pas restituer trois lettres ('Αγη-, Στα-, Φρα-),
mais seulement deux. Dans ce cas, on peut à peine
douter que le navarque dont le nom est mutilé n’ait
été Sosilas, commandant du détachement rhodien qui,
en 195, prit part à la guerre contre Nabis, v. van
Gelder p. 130; P-W Rh. 791,38. Il est mentionné
Livius 34,30,7. Vu la rareté du nom, il appartenait
sans doute à la famille notable de Lindos, dans laquelle
les noms de Κλεαχόρας et Σωσίλας alternaient, et il
était, probablement, petit-fils de Σωσίλας Κλεαγόρα,
qui fut pr. d’A. vers 230 (vlp.). Attendu que dans l’île
de Rhodes le nom de Σωσίλας ne semble usité que
dans la famille lindienne dont je viens de parler, le
prêtre d’Halios nommé P-W Rh. 840,266 (où Σωσίδας
est à corriger, v. Nilsson, Timbres p. 483 n°386) était
sans doute identique au pr. d’A. de l’an 230 env.
6. Αρχής Άστυκράτευς: probablement identique
au Kamiréen qui fut ΐεροποιός vers 221, v. Cl. Rh.
VI-VII p. 413 n°38 1. 9.
8. Comme ici, les triérarques sont nommés après
les commandants des άφρακτα p. e. IG XII 5 noqi3
(et sans doute aussi ^914).
9. Les ττεντήρεις ont pu faire partie des duodeviginti
tectae naves mentionnées Liv. 34,26,11. Pourvpippap-
χεύντων ττεντηρέων, cf. Maiuri (1925) n°2i 1. 4, etc.
10. Le nom mutilé ne peut être restitué avec
certitude. On connaît un Kamiréen Πΰθις Θευφανίσκου,
qui fut ίεροττοιός vers 221 (Cl. Rh. VI-VII p. 413
n°38 1. 7) et agonothète vers 215 (op. c. p. 424 n°44
1. 29). Mais il y a aussi d’autres possibilités.
157. Bloc rectangulaire qui a formé l’extrémité
droite d’une grande base, dont les autres parties n’ont
pas été retrouvées. Marbre de Lartos. Tr. XI 6. H
0.515, L 0.88, É 0.305. Préparé à joint en haut, à
gauche, en bas et sur le revers; aplani avec soin par
devant et à droite. En haut, trous pour les crampons
qui rattachaient la pierre aux blocs contigus par der-
rière et à gauche; de plus, trace d’un tenon qui servait
au fixage de l’entablement. Le bloc est brisé en deux
morceaux; dans les temps modernes, il a servi de seuil
de porte, le devant en haut, mais n’est pas usé. Ecri-
ture régulière du commencement du 2e s. ; apices. HL
0.018-0.023, dans la signature 0.014-0.018. — Bien
que l’inscription ait des rapports très étroits avec
n°2O3, elle n’a évidemment pas fait partie du même
monument. Aussi les lieux de trouvaille étaient-ils fort
distants l’un de l’autre.