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https://doi.org/10.11588/diglit.52557#0218
4i9
ACROPOLE DE LINDOS: 162-164
420
finement aplanie, traces d’une statue, dont les pieds
touchaient le sol dans toute leur longueur (0.195 et
0.215). Les formes des caractères de l’inscription
soigneusement gravée nous reportent au commence-
ment du 2e s. ; à remarquer surtout la forme du pi,
qui n’apparaît plus après l’an 170 env., vie. 147; apices
prononcés. HL 0.016. — Nous avons retrouvé peut-
être la moitié inférieure de la même base, vin. 163.
1. Pour Λυσίστρατος Άνδροσθένευς δ Θαρσιττόνον,
vie. 622.
3. Πόθειος Λύκωνος δ Πολνκλεύς était lalysien, du
damos des Παλαιοπολϊται (cf. P-W Rh. 748,43), v. sa
stèle funéraire, publiée Cl. Rh. II p. 220 n°67. Il était
probablement de la même famille que Πολυκλής Πο-
θείου (ιερατεύσας 'Αλίωι), v. P-W Rh. p. 839 n°247·
— Sur la pierre est gravé Αυκωνος au lieu de Λυκωνος.
163. Moitié inférieure d’une base cylindrique riche-
ment moulurée; incomplète par derrière. Marbre de
Lartos. Tr. IV 12. H 0.608, D en haut 0.656, en bas
0.823. Travail soigné. Préparée à joint en haut et en
bas. Au centre de la face supérieure, trou de goujon.
Gravure du début du 2e s. HL (dans la signature)
0.009; Pas d’apices. — Nous avons retrouvé peut-être
aussi la partie supérieure, moins bien conservée, de la
base, vin. 162. Voici ce qui parle en faveur de l’union
de ces deux moitiés d’une base cylindrique: i°, les
moulures sont identiques; 2°, le diamètre est à peu près
le même (la petite différence peut provenir du fait
que n°i62 est très endommagé en bas); 30, les deux
grands blocs ont été trouvés non loin l’un de l’autre;
vers Αριστος Εφεσιος εποιησε
i85
163 1:10
4°, à en juger par la gravure, les inscriptions doivent
dater de la même époque (il faut pourtant noter que
dans le Π de la signature la barre horizontale ne se
prolonge pas vers la droite, mais cette différence peut
tenir à ce que les caractères de la signature sont plus
petits que ceux de l’inscription principale).
Une autre signature rhodienne d’Aristos est publiée
IG XII 1, 122 et BCH 1900 p. 253 (où elle occupe,
comme celle de la base lindienne, une seule ligne). Le
sculpteur paraît d’ailleurs inconnu.
164. Base rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr.
VI 14. Composée de deux parties superposées, riche-
ment moulurées en haut et en bas; la moulure supé-
rieure est cassée à droite; la partie inférieure de la
164
base, brisée et endommagée, fut recomposée par nous
et restaurée avec du plâtre et du ciment. H complète
0.966, L en bas 0.865, É en bas 0.789. La face unie
qui porte l’inscription a 0.693 de L en haut, 0.713 en
bas. Dans la face supérieure, deux creux (L 0.21 et
0.223) pour les
pieds d’une sta-
tue d’homme
(v. le croquis ci-
joint). Travail
soigné; les faces
unies sont apla-
nies avec un ins-
trument dente-
lé, les moulu-
res avec le ci-
seau plat.
Gravure ré-
gulière (apices),
datant apparemment du début du 2e s. HL 0.015-0.016,
dans la signature du sculpteur, qui se trouve sur la
partie inférieure de la base, 0.014-0.015.
ACROPOLE DE LINDOS: 162-164
420
finement aplanie, traces d’une statue, dont les pieds
touchaient le sol dans toute leur longueur (0.195 et
0.215). Les formes des caractères de l’inscription
soigneusement gravée nous reportent au commence-
ment du 2e s. ; à remarquer surtout la forme du pi,
qui n’apparaît plus après l’an 170 env., vie. 147; apices
prononcés. HL 0.016. — Nous avons retrouvé peut-
être la moitié inférieure de la même base, vin. 163.
1. Pour Λυσίστρατος Άνδροσθένευς δ Θαρσιττόνον,
vie. 622.
3. Πόθειος Λύκωνος δ Πολνκλεύς était lalysien, du
damos des Παλαιοπολϊται (cf. P-W Rh. 748,43), v. sa
stèle funéraire, publiée Cl. Rh. II p. 220 n°67. Il était
probablement de la même famille que Πολυκλής Πο-
θείου (ιερατεύσας 'Αλίωι), v. P-W Rh. p. 839 n°247·
— Sur la pierre est gravé Αυκωνος au lieu de Λυκωνος.
163. Moitié inférieure d’une base cylindrique riche-
ment moulurée; incomplète par derrière. Marbre de
Lartos. Tr. IV 12. H 0.608, D en haut 0.656, en bas
0.823. Travail soigné. Préparée à joint en haut et en
bas. Au centre de la face supérieure, trou de goujon.
Gravure du début du 2e s. HL (dans la signature)
0.009; Pas d’apices. — Nous avons retrouvé peut-être
aussi la partie supérieure, moins bien conservée, de la
base, vin. 162. Voici ce qui parle en faveur de l’union
de ces deux moitiés d’une base cylindrique: i°, les
moulures sont identiques; 2°, le diamètre est à peu près
le même (la petite différence peut provenir du fait
que n°i62 est très endommagé en bas); 30, les deux
grands blocs ont été trouvés non loin l’un de l’autre;
vers Αριστος Εφεσιος εποιησε
i85
163 1:10
4°, à en juger par la gravure, les inscriptions doivent
dater de la même époque (il faut pourtant noter que
dans le Π de la signature la barre horizontale ne se
prolonge pas vers la droite, mais cette différence peut
tenir à ce que les caractères de la signature sont plus
petits que ceux de l’inscription principale).
Une autre signature rhodienne d’Aristos est publiée
IG XII 1, 122 et BCH 1900 p. 253 (où elle occupe,
comme celle de la base lindienne, une seule ligne). Le
sculpteur paraît d’ailleurs inconnu.
164. Base rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr.
VI 14. Composée de deux parties superposées, riche-
ment moulurées en haut et en bas; la moulure supé-
rieure est cassée à droite; la partie inférieure de la
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base, brisée et endommagée, fut recomposée par nous
et restaurée avec du plâtre et du ciment. H complète
0.966, L en bas 0.865, É en bas 0.789. La face unie
qui porte l’inscription a 0.693 de L en haut, 0.713 en
bas. Dans la face supérieure, deux creux (L 0.21 et
0.223) pour les
pieds d’une sta-
tue d’homme
(v. le croquis ci-
joint). Travail
soigné; les faces
unies sont apla-
nies avec un ins-
trument dente-
lé, les moulu-
res avec le ci-
seau plat.
Gravure ré-
gulière (apices),
datant apparemment du début du 2e s. HL 0.015-0.016,
dans la signature du sculpteur, qui se trouve sur la
partie inférieure de la base, 0.014-0.015.