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https://doi.org/10.11588/diglit.52557#0229
44i
ACROPOLE DE LINDOS; 173-175
442
173 1:5
probablement voir le petit-
fils du prêtre de l’an 239
env., v. Lindiaka VI p. 28
n°86) a obtenu la prêtrise
de Poséidon. Dans ce cas
on est autorisé à rapporter
l’inscription à l’époque de
180-170 env., date qui s’ac-
corde bien avec les formes
des lettres.
vers
180-170
[Αγησοφδρος [-]
[ιερατεν]σας Ποτειδανος Ιτπτιου,
- -νώτο- -
-S Ιερό- - -
Le nom du sculpteur (1. 4) n’est pas connu par
ailleurs.
174. Base d’un trépied. Marbre de Lartos. Tr.
IX 7. Pour la forme, v. la figure. H 0.35, L max. 0.62;
distance de l’extrémité des parties saillantes au milieu
de la face incurvée opposée 0.47; largeur des saillies,
mesurée au milieu: 0.14. A la face supérieure, trois
trous de scellement (diam. 0.05, prof. 0.03) pour le
trépied. Bon travail; la surface de la base est aplanie
vers Αριστολοχος Αριστοδωρου
173
καθ υοθεσιαν δε Φιλτια
ιερατευ[σ]α$ Αθαναιας Λινδιας
και Δι[ο]ς Πολιεως
5 Ασκλατπ’ωι και Υγιεραι
avec soin. Gravure régulière du 2e s. I; apices. HL
0.02-0.025.
PUBL. Ier rapp. p. 85 fig. 4; cf. IIe rapp. p. 78. —
Sur l’acropole nous n’avons découvert encore qu’une
seule base de trépied semblable, un peu plus petite
(H 0.242) et sans inscription (tr. X 6).
Ex-voto dédié à Asklapios et Hygieia par ’Api-
στόλοχος Άριστοδώρου g Φιλτία, pr. d’A. vers
173, vlp.
Bien qu’on connaisse plusieurs cultes locaux
d’Asklapios dans l’île de Rhodes et le territoire rho-
dien, Hygieia est très rarement mentionnée dans les
inscriptions, v. IG XII1, 26 et Ann. ital. II 1916 p. 137
n°5. (Ajoutons que la mention d’un Asklepieion situé
sur le versant oriental de l’acropole lindienne, dont
il est question P-W Rh. 770,61, doit être due à un
malentendu).
175. Base en forme de pilier rectangulaire peu haut.
Marbre de Lartos à veines rouges. Tr. XIII 7. H 0.65,
L 0.338, É 0.275. Par suite de la mauvaise qualité du
marbre, de grandes parties de la surface sont éclatées.
Travaillée à joint en haut; dans le centre de cette
face, trou de goujon rond. Le revers est seulement
dégrossi. Sur le devant est représenté en relief très
bas un petit autel (H env. 0.12, L 0.108-0.147), sur-
monté d’une niche ogivale (H 0.11, L 0.108, prof. 0.05);
v. p. 443. Ecriture nette et régulière; pas d’apices.
HL 0.015. A en juger par les formes des lettres, la base
peut être rapportée au 2e s. L
Εύφράνωρ ne peut être identifié. L’absence de
patronymique fait voir qu’il n’a pas appartenu aux
classes supérieures.
Un petit autel en relief très bas,
surmonté d’une niche ogivale, se
trouve aussi sur le devant des
nosi38, 176, 177, 224 (qui est la base
la plus récente présentant cette par-
ticularité) et sur un bloc de mar-
bre rectangulaire (H 0.51, L 0.83,
E 0.35), sans inscription, tr. VI 10.
La destination de la niche ne peut
être déterminée avec certitude. On
a pu y placer une lampe ou déposer,
comme offrande, une monnaie. Tel
aura été le cas pour les creux en
forme de coquillage, qui se trouvent
quelquefois dans des circonstances
pareilles, v. les fig. Hiller v. Gaert-
ringen, Thera I p.264 (relief d’Hekate,
de provenance attique) et Jb 1901
Lindos II.
174
29
ACROPOLE DE LINDOS; 173-175
442
173 1:5
probablement voir le petit-
fils du prêtre de l’an 239
env., v. Lindiaka VI p. 28
n°86) a obtenu la prêtrise
de Poséidon. Dans ce cas
on est autorisé à rapporter
l’inscription à l’époque de
180-170 env., date qui s’ac-
corde bien avec les formes
des lettres.
vers
180-170
[Αγησοφδρος [-]
[ιερατεν]σας Ποτειδανος Ιτπτιου,
- -νώτο- -
-S Ιερό- - -
Le nom du sculpteur (1. 4) n’est pas connu par
ailleurs.
174. Base d’un trépied. Marbre de Lartos. Tr.
IX 7. Pour la forme, v. la figure. H 0.35, L max. 0.62;
distance de l’extrémité des parties saillantes au milieu
de la face incurvée opposée 0.47; largeur des saillies,
mesurée au milieu: 0.14. A la face supérieure, trois
trous de scellement (diam. 0.05, prof. 0.03) pour le
trépied. Bon travail; la surface de la base est aplanie
vers Αριστολοχος Αριστοδωρου
173
καθ υοθεσιαν δε Φιλτια
ιερατευ[σ]α$ Αθαναιας Λινδιας
και Δι[ο]ς Πολιεως
5 Ασκλατπ’ωι και Υγιεραι
avec soin. Gravure régulière du 2e s. I; apices. HL
0.02-0.025.
PUBL. Ier rapp. p. 85 fig. 4; cf. IIe rapp. p. 78. —
Sur l’acropole nous n’avons découvert encore qu’une
seule base de trépied semblable, un peu plus petite
(H 0.242) et sans inscription (tr. X 6).
Ex-voto dédié à Asklapios et Hygieia par ’Api-
στόλοχος Άριστοδώρου g Φιλτία, pr. d’A. vers
173, vlp.
Bien qu’on connaisse plusieurs cultes locaux
d’Asklapios dans l’île de Rhodes et le territoire rho-
dien, Hygieia est très rarement mentionnée dans les
inscriptions, v. IG XII1, 26 et Ann. ital. II 1916 p. 137
n°5. (Ajoutons que la mention d’un Asklepieion situé
sur le versant oriental de l’acropole lindienne, dont
il est question P-W Rh. 770,61, doit être due à un
malentendu).
175. Base en forme de pilier rectangulaire peu haut.
Marbre de Lartos à veines rouges. Tr. XIII 7. H 0.65,
L 0.338, É 0.275. Par suite de la mauvaise qualité du
marbre, de grandes parties de la surface sont éclatées.
Travaillée à joint en haut; dans le centre de cette
face, trou de goujon rond. Le revers est seulement
dégrossi. Sur le devant est représenté en relief très
bas un petit autel (H env. 0.12, L 0.108-0.147), sur-
monté d’une niche ogivale (H 0.11, L 0.108, prof. 0.05);
v. p. 443. Ecriture nette et régulière; pas d’apices.
HL 0.015. A en juger par les formes des lettres, la base
peut être rapportée au 2e s. L
Εύφράνωρ ne peut être identifié. L’absence de
patronymique fait voir qu’il n’a pas appartenu aux
classes supérieures.
Un petit autel en relief très bas,
surmonté d’une niche ogivale, se
trouve aussi sur le devant des
nosi38, 176, 177, 224 (qui est la base
la plus récente présentant cette par-
ticularité) et sur un bloc de mar-
bre rectangulaire (H 0.51, L 0.83,
E 0.35), sans inscription, tr. VI 10.
La destination de la niche ne peut
être déterminée avec certitude. On
a pu y placer une lampe ou déposer,
comme offrande, une monnaie. Tel
aura été le cas pour les creux en
forme de coquillage, qui se trouvent
quelquefois dans des circonstances
pareilles, v. les fig. Hiller v. Gaert-
ringen, Thera I p.264 (relief d’Hekate,
de provenance attique) et Jb 1901
Lindos II.
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