935
boukopion: 607-609
936
SGDI 4172 d) ; la lecture de Kinch fut publiée dans
Nilsson, Griech. Feste (1906) p. 280 et répétée Syll.3
ιθ35 e.
4es. ii Γϊρο[σ]χαραιος
Αγησαρχου
θυσία το θευδαισι
ον έτος
'Αγήσαρχος ne peut être identifié avec certitude.
On pourrait le tenir pour un petit-fils du Lindien
Hagesarchos, nommé Syll.3 129,38; mais nous connais-
sons aussi d’autres Lindiens homonymes qui, d’après
la chronologie, pourraient entrer en considération.
L’expression τό θευδαίσιον έτος prouve que les Bou-
kopia n’avaient pas lieu toutes les années (cf. ci-
dessus p. 907); une formule semblable se rencontre
p. e. Syll.3 57,30 (Milet : έ'ρδεται δε τώι ττανθύωι έ'τει,
à la différence de θύεται ττάντ’έ'τεα dans la ligne
suivante).
608 (7). Sur la paroi occidentale d’une niche natu-
relle du rocher, située un peu à l’ouest de celle qui
contient n°6oy. L’inscription commence à une hauteur
d’env. 1.40 au-dessus de l’aire plane qui semble avoir
été la place de sacrifice commune aux nos 607 et 608.
La surface est variolée et pleine de fentes verticales
4e s. π Θυσία
Βουκοττιου
προσχαραιος
Τιμασαρχου
5 και εγγ[ο]ν[ων]
et horizontales. Gravure au ciseau, assez grasse, mais
peu profonde. HL 0.03 à 0.06.
Timasarchos n’est pas connu par ailleurs. Puisque
le nom est très rare à Lindos, il appartenait peut-être
à la même famille que Κλεαγόρας Τιμασάρχου, qui fut
pr. d’A. vers 191, vie. 159 b.
609 (26). Inscription profondément creusée avec le
marteau à pointe, et divisée en deux parties (A et B),
un peu éloignées l’une de l’autre. On ne peut pourtant
pas douter qu’il ne s’agisse d’une seule et même ins-
cription. Toutes les lettres sont parfaitement lisibles,
à l’exception du second iota du mot Θευδαισίοις, qui
a disparu sans laisser de traces. A est gravée dans la
surface horizontale du roc, à peu près à 0.65 au nord
de B; dans notre figure la lettre a désigne une partie
qui a été enlevée après la gravure de l’inscription; les
autres creux et fentes s’y trouvaient auparavant. B est
gravée dans une face verticale regardant le nord; dans
le mot Θευδαισίοις le dernier iota, d’abord omis par le
lapicide, a été ajouté plus haut que les autres lettres.
HL variant de 0.06 à 0.115.
A
4e s. π Εττικ
ρατε
os
B
Θευ
δαισ[ι]οις
θυσία
boukopion: 607-609
936
SGDI 4172 d) ; la lecture de Kinch fut publiée dans
Nilsson, Griech. Feste (1906) p. 280 et répétée Syll.3
ιθ35 e.
4es. ii Γϊρο[σ]χαραιος
Αγησαρχου
θυσία το θευδαισι
ον έτος
'Αγήσαρχος ne peut être identifié avec certitude.
On pourrait le tenir pour un petit-fils du Lindien
Hagesarchos, nommé Syll.3 129,38; mais nous connais-
sons aussi d’autres Lindiens homonymes qui, d’après
la chronologie, pourraient entrer en considération.
L’expression τό θευδαίσιον έτος prouve que les Bou-
kopia n’avaient pas lieu toutes les années (cf. ci-
dessus p. 907); une formule semblable se rencontre
p. e. Syll.3 57,30 (Milet : έ'ρδεται δε τώι ττανθύωι έ'τει,
à la différence de θύεται ττάντ’έ'τεα dans la ligne
suivante).
608 (7). Sur la paroi occidentale d’une niche natu-
relle du rocher, située un peu à l’ouest de celle qui
contient n°6oy. L’inscription commence à une hauteur
d’env. 1.40 au-dessus de l’aire plane qui semble avoir
été la place de sacrifice commune aux nos 607 et 608.
La surface est variolée et pleine de fentes verticales
4e s. π Θυσία
Βουκοττιου
προσχαραιος
Τιμασαρχου
5 και εγγ[ο]ν[ων]
et horizontales. Gravure au ciseau, assez grasse, mais
peu profonde. HL 0.03 à 0.06.
Timasarchos n’est pas connu par ailleurs. Puisque
le nom est très rare à Lindos, il appartenait peut-être
à la même famille que Κλεαγόρας Τιμασάρχου, qui fut
pr. d’A. vers 191, vie. 159 b.
609 (26). Inscription profondément creusée avec le
marteau à pointe, et divisée en deux parties (A et B),
un peu éloignées l’une de l’autre. On ne peut pourtant
pas douter qu’il ne s’agisse d’une seule et même ins-
cription. Toutes les lettres sont parfaitement lisibles,
à l’exception du second iota du mot Θευδαισίοις, qui
a disparu sans laisser de traces. A est gravée dans la
surface horizontale du roc, à peu près à 0.65 au nord
de B; dans notre figure la lettre a désigne une partie
qui a été enlevée après la gravure de l’inscription; les
autres creux et fentes s’y trouvaient auparavant. B est
gravée dans une face verticale regardant le nord; dans
le mot Θευδαισίοις le dernier iota, d’abord omis par le
lapicide, a été ajouté plus haut que les autres lettres.
HL variant de 0.06 à 0.115.
A
4e s. π Εττικ
ρατε
os
B
Θευ
δαισ[ι]οις
θυσία