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https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0203
979
TERRITOIRE KAMIRÉEN : 672-673
980
672. Grand bloc, sur lequel est taillée en relief
(saillie 0.065) une stèle sépulcrale avec inscription,
moulurée en haut et en bas. Marbre de Lartos. Tr.
dans une localité dite Chalkiadika, située dans la
région de Kymisala. Dim. de la stèle, dont une partie
est détruite (y compris la fin de la ire ligne de l’ins-
cription), et dont toute la surface a souffert par
la corrosion: H 0.532, L en bas 0.345. Gravure
peu soignée, difficile à dater
(iers. A?). HL 0.018-0.025; pas
d’apices.
Dans la ire ligne (mais non
pas dans les 1. 2 et 4) le χ res-
semble à une croix. Le nom
commençant par Χαιρο- ne se
laisse pas compléter, parce que l’onomastique rho-
dienne offre plusieurs possibilités (-λας, -κλής, etc.).
Le nom d’Onasima (fém. d’Onasimos) ne paraît pas
connu par ailleurs.
673. Fragment d’une base rectangulaire, qui a été
remaniée afin d’être employée comme pierre de cons-
truction; tout autour, le bord antique a été enlevé à
coups de marteau, et un canal de coulée a détruit une
* petite partie de l’inscription. Marbre de Lartos. Tr.
dans un tombeau de Trafos, localité située non loin
de Kastellos, vers la mer. H cons. 0.285, L cons. 0.36,
É 0.45. L’inscription est gravée avec soin (traces de
réglage), en caractères qui datent sans doute du 3e
s. II A; il est incertain si elle a été disposée en une
ou en deux colonnes. HL 0.01-0.014; apices, en partie
peu prononcés.
1er s. A Χαιρο-
χαιρΕ
Ονασιμα
χαιρε
673 -
vers
220-215 [Απόλλωνα] s Πυθίου Πολυαρατος
[-κ]αθ υοθεσιαν δε ΑριστοδαμΓου]
[Ασκλα]τπου Δαμοσθενης Λεοντεως
[Μουσα]ν Τιμαπολις Ιερωνος
5 [Σαραπι]ος Τιμασαγορας Τιμοστρατου
[αγωνοίθετας Δαμαγ[ητ]ος Ευφραγορα
καθ υοθεσια[ν δ]ε Αριστειδα
αρχιε[ρι]στας
[Α]λεξις Θρασυ[μ]ηδευς
ίο Θεο[ι]ς
vac.
L’inscription se place à côté d’une série de dédicaces
communes du damiurge, des ιεροποιοί et des prêtres
kamiréens, datant pour la plupart du 3e s. Il A et du
2e s. I A, v. Cl. Rh. VI-VII p. 391 sq. A en juger par
les points de repère qu’elle présente, il faut probable-
ment la dater d’env. 220-215 A. La série des prêtres
nommés sur le fragment forme la fin de la liste et
était précédée immédiatement par le pr. d’Athana
Polias et de Zeus Polieus, v. op. c. p. 413 sq.
nos38 sq.
1. Πολυάρατος-δ Άριστοδάμου, pr. d’Apollon
Pythios, ne paraît pas connu par ailleurs. Vers l’an
215 les prêtrises d’Apollon Pythios et d’Apollon
Karneios furent réunies (v. op. c. n°44 1. 20; n°3O
I.19; n°4i I.22, etc.); la présente inscription est
donc antérieure à cette date.
673 1:3
3. Δαμοσθένης Λεοντέως: pr.
d’Asklapios. A en juger par
le fait qu’il fut ιεροττοιόζ
vers 231 (v. Cl. Rh. VI-VII
p. 406 n°32 1.10), la présente
inscription ne peut guère être
antérieure à l’an 220.
5. Τιμασαγόρας Τιμοστρά-
του, pr. de Sarapis, était pro-
bablement fils de Τιμόστρατος
Τιμασαγόρα, qui fut ίεροττοιός
vers 295-285, v. op. c. p. 405
n°3i I.12.
6. ΔαμάγητοςΕυφραγορα δ
Άριστείδα, agonothète, était
sans doute petit-fils de l’homo-
nyme qui est nommé comme
Ιεροττοιός op. c. p. 405 n°3i 1.7,
et qui fut pr. d’Athana Polias
à Kamiros vers l’an 276, v.
Cl. Rh. II p.181 n°7 1. 58.
Dans Εύφραγόρας Δαμαγήτου,
TERRITOIRE KAMIRÉEN : 672-673
980
672. Grand bloc, sur lequel est taillée en relief
(saillie 0.065) une stèle sépulcrale avec inscription,
moulurée en haut et en bas. Marbre de Lartos. Tr.
dans une localité dite Chalkiadika, située dans la
région de Kymisala. Dim. de la stèle, dont une partie
est détruite (y compris la fin de la ire ligne de l’ins-
cription), et dont toute la surface a souffert par
la corrosion: H 0.532, L en bas 0.345. Gravure
peu soignée, difficile à dater
(iers. A?). HL 0.018-0.025; pas
d’apices.
Dans la ire ligne (mais non
pas dans les 1. 2 et 4) le χ res-
semble à une croix. Le nom
commençant par Χαιρο- ne se
laisse pas compléter, parce que l’onomastique rho-
dienne offre plusieurs possibilités (-λας, -κλής, etc.).
Le nom d’Onasima (fém. d’Onasimos) ne paraît pas
connu par ailleurs.
673. Fragment d’une base rectangulaire, qui a été
remaniée afin d’être employée comme pierre de cons-
truction; tout autour, le bord antique a été enlevé à
coups de marteau, et un canal de coulée a détruit une
* petite partie de l’inscription. Marbre de Lartos. Tr.
dans un tombeau de Trafos, localité située non loin
de Kastellos, vers la mer. H cons. 0.285, L cons. 0.36,
É 0.45. L’inscription est gravée avec soin (traces de
réglage), en caractères qui datent sans doute du 3e
s. II A; il est incertain si elle a été disposée en une
ou en deux colonnes. HL 0.01-0.014; apices, en partie
peu prononcés.
1er s. A Χαιρο-
χαιρΕ
Ονασιμα
χαιρε
673 -
vers
220-215 [Απόλλωνα] s Πυθίου Πολυαρατος
[-κ]αθ υοθεσιαν δε ΑριστοδαμΓου]
[Ασκλα]τπου Δαμοσθενης Λεοντεως
[Μουσα]ν Τιμαπολις Ιερωνος
5 [Σαραπι]ος Τιμασαγορας Τιμοστρατου
[αγωνοίθετας Δαμαγ[ητ]ος Ευφραγορα
καθ υοθεσια[ν δ]ε Αριστειδα
αρχιε[ρι]στας
[Α]λεξις Θρασυ[μ]ηδευς
ίο Θεο[ι]ς
vac.
L’inscription se place à côté d’une série de dédicaces
communes du damiurge, des ιεροποιοί et des prêtres
kamiréens, datant pour la plupart du 3e s. Il A et du
2e s. I A, v. Cl. Rh. VI-VII p. 391 sq. A en juger par
les points de repère qu’elle présente, il faut probable-
ment la dater d’env. 220-215 A. La série des prêtres
nommés sur le fragment forme la fin de la liste et
était précédée immédiatement par le pr. d’Athana
Polias et de Zeus Polieus, v. op. c. p. 413 sq.
nos38 sq.
1. Πολυάρατος-δ Άριστοδάμου, pr. d’Apollon
Pythios, ne paraît pas connu par ailleurs. Vers l’an
215 les prêtrises d’Apollon Pythios et d’Apollon
Karneios furent réunies (v. op. c. n°44 1. 20; n°3O
I.19; n°4i I.22, etc.); la présente inscription est
donc antérieure à cette date.
673 1:3
3. Δαμοσθένης Λεοντέως: pr.
d’Asklapios. A en juger par
le fait qu’il fut ιεροττοιόζ
vers 231 (v. Cl. Rh. VI-VII
p. 406 n°32 1.10), la présente
inscription ne peut guère être
antérieure à l’an 220.
5. Τιμασαγόρας Τιμοστρά-
του, pr. de Sarapis, était pro-
bablement fils de Τιμόστρατος
Τιμασαγόρα, qui fut ίεροττοιός
vers 295-285, v. op. c. p. 405
n°3i I.12.
6. ΔαμάγητοςΕυφραγορα δ
Άριστείδα, agonothète, était
sans doute petit-fils de l’homo-
nyme qui est nommé comme
Ιεροττοιός op. c. p. 405 n°3i 1.7,
et qui fut pr. d’Athana Polias
à Kamiros vers l’an 276, v.
Cl. Rh. II p.181 n°7 1. 58.
Dans Εύφραγόρας Δαμαγήτου,