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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0204
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TERRITOIRE KAMIRÉEN : 673-677

982

981

qui fut ΐεροττοιός vers l’an 204 (v. Cl. Rh. VI-VII
p. 418 n°4i 1. 4), il faut sans doute voir un fils de
l’agonothète.
9. ’Άλεξις Θρασυμήδευς, άρχιεριστάς, fut damiurge
à Kamiros vers 192 (v. Cl. Rh. VI-VII p. 375 n°2b
1. 2), son père Θρασυμήδης Αλέξιος vers 237 (op. c.
p. 372 n°2 a 1. 45).

674. Fragment d’une base rectangulaire, coupé de
toutes parts et remanié. Marbre de Lartos. Tr. dans

la même nécropole que no673. H cons. 0.32, L cons.
0.23, É cons. vers 0.50. Le devant est bien aplani.
Gravure soignée; traces de réglage. L’inscription, qui


674

1:3

paraît avoir été dis-
posée en une seule
colonne, est du même
genre que celle qui
précède; mais à en
juger par la forme
de l’écriture et les
points de repère un
peu vagues que pré-
sentent les noms
des 1. 2 et 7, il faut
la situer une ving-
taine d’années plus
tard. HL0.01-0.014;
apices.
1. Pour la resti-
tution, vie. 673.
2. Σιμυλϊνος Εύ-
φραγόρα, pr. d’Apol-
lon : le nom du père a
été suppléé d’après

SGDI 4262 b 25 (inscription de la Peraia kamiréenne,
datant d’env. 200); on pourrait cependant penser aussi
à un autre Simylinos, dont le patronymique est perdu
(même inscription, a 12). Σιμυλϊνος Εύφραγόρα, qui
est nommé IG XII 1:47,14 (liste de donateurs, datant

vers Αττολ[λωνος Πυθίου και Καρνειου]
200 A
Σιμυλιν[ος Ευφραγορα]

Ασκλα[ττιου]
Ερατων Γ-
5 καθ υοθ[εσιαν δε-]
Μουσ[αν]
Πυθιππ[ος-]
Σαρα[τπος]
Κλεισιμα[χος-]
ΙΟ και αγω[νοθετας]
ΝικοττολιΙς-]

d’env. 125), était peut-être petit-fils du pr. d’Apollon.
Un Simylinos (lequel?) figure aussi parmi les pr.
d’Halios, v. Nilsson, Timbres p. 479 no376.
4-5. Έράτων, pr. d’Asklapios, ne paraît pas connu
par ailleurs.
7. Dans Πύθιπττος [Εύφράνορος?], pr. des Muses,
il faut peut-être voir le père de Ευφράνωρ Πυθίττττου
qui devint ιεροττοιός vers 193, v. Cl. Rh. VI-VII p.416
n°40 I.17.
9-11. Κλεισίμαχος, pr. de Sarapis, et Νικόττολις,
agonothète, ne peuvent pas être identifiés avec certi-
tude.

675. Plaque de marbre, brisée ou coupée à gauche
et à droite; bord conservé en haut et en bas. Tr. près
de Kopria dans la région de Kastellos; selon Ross,
Inselreisen III p. 103, Kopria es
barques de Chalki ont l’habitude
d’aborder. H 0.32, L cons.
0.30. Lettres d’époque byzan-
tine. HL variant de 0.025 (O) à
0.06 (B).
Κατάκιτε = κατάκειται, cf. l’ins-
cription similaire IG XII 1, 921.

une oaie ou les
-|- ένθα k
ατακιτε
Πατρίκιος
Ίτρε(σ)>βυτ
5 ep°S +

676. Coffret cinéraire avec couvercle, de forme
rectangulaire; la matière dont il est fait n’est pas
indiquée. Kinch le vit dans une maison privée d’Apol-
lona. Au dire du possesseur, le coffret a été trouvé
dans une nécropole dite Λέλος, située à env. 5 km à
l’ouest d’Apollona. H (sans couvercle) 0.18, long. 0.435,
larg. 0.32. L’inscription, qui se trouve sur l’un des
côtés longs, ne peut être datée au moyen
des matériaux à ma disposition (carnet de Αρτεμίσια
Kinch) ; à noter les formes € et C. HL 0.03.
Λέλος a conservé le nom du damos kamiréen bien
connu (ci-dessus n°252 1. 64; IG XII1: 201,4; op. c.
n°70i I.12, où la lecture est à corriger, v. van Gelder
p. 218; Cl. Rh. II p. 177 n°6 1. 32 et p. 222 n°74, etc.),
qui était situé sur une colline, à 1 ou 2 km à l’est de
la nécropole, v. Maiuri dans Ann. ital. Il p. 298-302
avec la carte fig. 15. Les autres rapprochements qu’on
a essayés (AM 1917 p. 178; P-W Rh. 750,20 sq., etc.)
doivent être abandonnés, v. Maiuri 1. c.
677. Petit bloc rectangulaire. Marbre de Lartos.
A l’état actuel, la moitié postérieure fait défaut. H
0.073, L 0.155, É cons. 0.09. La pierre fut vendue à
Kinch par un marchand d’antiquités turc, qui la disait
originaire de Nisyros; elle se trouve maintenant à
Copenhague. Kinch ne savait pas que l’inscription
avait été vue en avril 1913, dans la région de Kala-
varda, par M. G. Oliverio, qui la publia dans Ann.
ital. I p. 367; il est donc vraisemblable qu’elle a été
 
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