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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 7.1869 (1870)

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[Procès-verbaux]
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Sous-comité du Haut-Rhin: séance du 24 avril 1869
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https://doi.org/10.11588/diglit.21266#0024

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14 —

Trésor

des Trois-Épis.

Clôtures
du Schlossberg'
de Kaysersberg.

Pierres sépulcrales
de l’église
de Schweighausen.

Lecture
d’un rapport
de M. Ingold
sur un mémoire
de M. Cestre
au sujet

des voies romaines.

M. le président donne lecture:

1° D’une lettre de M. Spach, président de la Société, qui l’informe que
le comité du Bas-Rhin a émis l’avis que le règlement et l’état des finances
de la Société ne lui permettent pas de contribuer à l’acquisition du trésor
des Trois-Épis, projetée par la Société Schœngauer;

2° D’une lettre de M. Ri elf, propriétaire du Schlossberg, de Kaysersberg,
par laquelle il se plaint que les clôtures qui devaient séparer les ruines de
la partie productive de la propriété, n’ont pas été exécutées.

Un membre rappelle que la commune, qui a pris ces travaux à sa
charge, est dans les meilleures dispositions. M. Hartmann, architecte, doit
aller prochainement à Kaysersberg et s’entendre avec le maire à ce
sujet.

M. Ingold informe le comité que M. le curé et M, le maire de Schweig-
hausen ont pris les mesures nécessaires pour que, dans les travaux de
reconstruction de l’église, les pierres sépulcrales dépendant de l’édifice
primitif soient encastrées à l’intérieur du nouveau sanctuaire.

Le même membre donne lecture du rapport dont il a été chargé,
concernant un nouveau Mémoire de M. Cestre sur les voies romaines du
Haut-Rhin.

Ce rapport est ainsi conçu :

«On peut, par une opération facile de l’esprit, diviser en deux parties
le travail que M. Cestre a soumis à votre appréciation et dont vous m’avez
chargé de faire une courte analyse: la partie des faits et celle des conjec-
tures, la science et ses aspirations.

«La première partie est un nouvel hommage rendu aux travaux de nos
devanciers; elle confirme, la chaîne à la main, la plupart des stations et
des routes reconnues par les pères de notre histoire. La seconde cherche
à ouvrir à la science des horizons nouveaux, noble et périlleuse entreprise
qui mérite tous nos encouragements.

«La science a différents moyens d’investigation pour constituer son
édifice. A l’époque de la Renaissance, les ruines et les autres vestiges de
l’antiquité romaine étaient plus apparents que maintenant, la population
moindre et conséquemment l’agriculture moins active. Béatus Rhénanus
pouvait donc parler de visu de choses qui n’existent plus. Schœpfïin cultivait
encore un terrain moins battu que le nôtre. Mais, chose curieuse, plus
le sol s’appauvrit, plus les investigations deviennent ardentes. De notre
temps, l’archéologie a appelé à son aide l’étude des langues, et avec son
concours elle a fait d’importantes découvertes. Elle a relevé les lieux dits
de nos cantons ruraux et leur a demandé leur raison d’être.
 
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