R A P P 0 R T S
SUR LES
FOUILLES ENTREMISES PRÈS DE LA PORTE BLANCHE
A STRASBOURG.
PREMIER RAPPORT
présenté à la séance du Comité de la Société
pour la conservation des monuments historiques,
le 4 novembre 1878.
Messieurs,
Si les travaux publics ne font que trop souvent disparaître l’un ou l’autre
monument national, je suis heureux de pouvoir vous dire que les prépa-
ratifs pour la construction de la nouvelle gare centrale du chemin de
fer, hors l’ancienne porte Blanche, ont amené un résultat tout contraire
et sont devenus une bonne fortune pour les archéologues. Ces travaux
nous ont valu la découverte d’une partie de la principale nécropole an-
tique de Strasbourg, qui s’étendait le long de la route romaine et dont
l’existence a été constatée depuis les établissements Gruber et Schneider
à Kœnigshofen jusque bien au delà de l’église de Sainte-Aurélie, dans le
faubourg Blanc1.
Vers la fin du mois d’août et dans le courant du mois de septembre,
l’administration du chemin de fer fit aplanir le terrain situé entre les
1. Voy. les Antiquités gallo-romaines de Kœnigshofen (banlieue de Strasbourg), p. 22.
Strasbourg 1878, in-8°, avec 3 photographies et 1 carte. — Bulletin de la Société pour
la conservation des monuments hist. d’Alsace, t. X, Mém., p. 330 et suiv.
SUR LES
FOUILLES ENTREMISES PRÈS DE LA PORTE BLANCHE
A STRASBOURG.
PREMIER RAPPORT
présenté à la séance du Comité de la Société
pour la conservation des monuments historiques,
le 4 novembre 1878.
Messieurs,
Si les travaux publics ne font que trop souvent disparaître l’un ou l’autre
monument national, je suis heureux de pouvoir vous dire que les prépa-
ratifs pour la construction de la nouvelle gare centrale du chemin de
fer, hors l’ancienne porte Blanche, ont amené un résultat tout contraire
et sont devenus une bonne fortune pour les archéologues. Ces travaux
nous ont valu la découverte d’une partie de la principale nécropole an-
tique de Strasbourg, qui s’étendait le long de la route romaine et dont
l’existence a été constatée depuis les établissements Gruber et Schneider
à Kœnigshofen jusque bien au delà de l’église de Sainte-Aurélie, dans le
faubourg Blanc1.
Vers la fin du mois d’août et dans le courant du mois de septembre,
l’administration du chemin de fer fit aplanir le terrain situé entre les
1. Voy. les Antiquités gallo-romaines de Kœnigshofen (banlieue de Strasbourg), p. 22.
Strasbourg 1878, in-8°, avec 3 photographies et 1 carte. — Bulletin de la Société pour
la conservation des monuments hist. d’Alsace, t. X, Mém., p. 330 et suiv.