6. Anthonis van Dyck, Portrait equestre du Prince Thomas
de Savoic, Turin, Gallcria Sabauda (cliche d'apres Mimoz)
Le cheval du croąnis presente, par son type physique et son mouvement, Ies traits caracte-
ristiques de la peinture de Rubens et de Van Dyck. Le prince Lerma du tableau de Rubens55
a Madrid ehevauche un monture du meme genre, comme Sanherib dans la bataille de la Pina-
cothecpie de Munich30 ou encore lc chevalier qui accompagne Henri IV dans la bataille de Saint
Martin d'Eglise dans la meme collectiou57. Ce type de clieval sera popularise par Van Dyck,
moins peut-etre par le portrait parisien de Charles I-er au Louvre (signale par B. Lossky comme
etant le modele le plus rapproche), que par le tableau de Saint Martin, peint en 1615, oeuvTe
de jeunesse, tres marque par 1'iiifluence de Rubens. Cette composition est largement connue
grace aux exemplaircs qui se trouvent a Zaventhem et a Windsor, grace aussi a la repliąue
a l'huile de Stuttgart et au dessin de San Francisco59. II semble d'abord que le cheval de Saint
55. Une esquisse au Musće du I.ouvre. La reproduction du tableau dans le livre de H. G. Evers, Peter Paul Rubens,
Munchen (1942), pp. 74-75.
56. Reproduit dans le livre de H. G. Evers, Rubens und sein Werk. Neue Forscliungen, Brussel, 1943, iii. 280 — 281.
57. Reproduit par H. G. Evers, op. cit., Ul. 329.
58. B. Lossky, op. cii., pp. 24 — 25.
59. L. van Puyvelde, „L^sąuisse-modele du Saint Martin de Van Dyck", Zeitsehrift fiir Kunstgesehichte, 1958, n° 2, p. 183 —
186. II y a des ćtudes pour ce tableau, p. ex. la tete d'un mendiant, huile (la copie?), autrefois daus la collection
du prince Poniatowski a Paris (vcnte a Paris le 6 mai 1939).
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de Savoic, Turin, Gallcria Sabauda (cliche d'apres Mimoz)
Le cheval du croąnis presente, par son type physique et son mouvement, Ies traits caracte-
ristiques de la peinture de Rubens et de Van Dyck. Le prince Lerma du tableau de Rubens55
a Madrid ehevauche un monture du meme genre, comme Sanherib dans la bataille de la Pina-
cothecpie de Munich30 ou encore lc chevalier qui accompagne Henri IV dans la bataille de Saint
Martin d'Eglise dans la meme collectiou57. Ce type de clieval sera popularise par Van Dyck,
moins peut-etre par le portrait parisien de Charles I-er au Louvre (signale par B. Lossky comme
etant le modele le plus rapproche), que par le tableau de Saint Martin, peint en 1615, oeuvTe
de jeunesse, tres marque par 1'iiifluence de Rubens. Cette composition est largement connue
grace aux exemplaircs qui se trouvent a Zaventhem et a Windsor, grace aussi a la repliąue
a l'huile de Stuttgart et au dessin de San Francisco59. II semble d'abord que le cheval de Saint
55. Une esquisse au Musće du I.ouvre. La reproduction du tableau dans le livre de H. G. Evers, Peter Paul Rubens,
Munchen (1942), pp. 74-75.
56. Reproduit dans le livre de H. G. Evers, Rubens und sein Werk. Neue Forscliungen, Brussel, 1943, iii. 280 — 281.
57. Reproduit par H. G. Evers, op. cit., Ul. 329.
58. B. Lossky, op. cii., pp. 24 — 25.
59. L. van Puyvelde, „L^sąuisse-modele du Saint Martin de Van Dyck", Zeitsehrift fiir Kunstgesehichte, 1958, n° 2, p. 183 —
186. II y a des ćtudes pour ce tableau, p. ex. la tete d'un mendiant, huile (la copie?), autrefois daus la collection
du prince Poniatowski a Paris (vcnte a Paris le 6 mai 1939).
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