Martin ait servi dc modele au croquis de David. Cest cepsndant unc erreur: car on peut retrouver
le modele direct et idcntiąuc. II uppirait chez Rubens oh nous le retrouvonś tleux fois. La pre-
mierę fois — dans le croąuis a 1'huilc du triptyquc „La coiwersion de Saint l?avon" (1'attri-
bution de cet ouvragc a Rubens est discutee) ou il sert de monture au dernier personnage sur
le cóte droit60. Ce tableau, projet d'un autel qui n'a jamais ćtć rćalisć, est oonscrvć a Londres,
et bien qu'il en existe un croquis au crayon, il est fort douteux que David ait pu le voir. U a cer-
tainement fait son croquis d'apres un autre modele.
En 1618, Rubens a fait unc de ses plus celebres series de cartons pour tapisseries: „L'histoire
de Decius Mus". La part de Van Dyck dans ce travai] a ćte tres importante (en 1661, a propos
de ces cartons, on parle de 1',,Historie van den Keyscr Decius geschildert door Anthonio van
Dyck"61). Le troisieme carton de la serie intitulć „Derniere bćnediction", contient prćcisement
la silbouette du cheval copie par David (le chcval baisse la Lete dans le pressentiment de la
mort de son maitre; ilł. 5). La concordance des moindres dótails indiquc d'une manierę indi-
scutable que c'est bien le modele que nous recherchons. Les cartons sont conscrvees a la Galerie
Liecbtenstcin de Viennec2. Mais ce n'est pas d'apres les cartons que David a fait sa copie en
Italie: malgre l'identite des dćtails, le carton donnę l'iuvcrse ile 1'imagc; il en est le cliclie nć-
60. Cf. H. O. Evers, Rubens unii sein Werk, op. cii., p. 145—150 pl. 49.
61. Cf. II. Gobel, Wandteppiche, I TcU: Dic Niedcrlande, Band I. Lcipzig, 1923, pp. 206-207 et bibliographic.
62. Reproduit par H. G. Evers, Peter Paul Rubens, op. cii., [>. 182.
7, Jacques-Louis David, Dcssin
au crayon fait d'apres le portrait
Van Dyck du Princc Thomas
de Savoie, Musee du Louvre
93
le modele direct et idcntiąuc. II uppirait chez Rubens oh nous le retrouvonś tleux fois. La pre-
mierę fois — dans le croąuis a 1'huilc du triptyquc „La coiwersion de Saint l?avon" (1'attri-
bution de cet ouvragc a Rubens est discutee) ou il sert de monture au dernier personnage sur
le cóte droit60. Ce tableau, projet d'un autel qui n'a jamais ćtć rćalisć, est oonscrvć a Londres,
et bien qu'il en existe un croquis au crayon, il est fort douteux que David ait pu le voir. U a cer-
tainement fait son croquis d'apres un autre modele.
En 1618, Rubens a fait unc de ses plus celebres series de cartons pour tapisseries: „L'histoire
de Decius Mus". La part de Van Dyck dans ce travai] a ćte tres importante (en 1661, a propos
de ces cartons, on parle de 1',,Historie van den Keyscr Decius geschildert door Anthonio van
Dyck"61). Le troisieme carton de la serie intitulć „Derniere bćnediction", contient prćcisement
la silbouette du cheval copie par David (le chcval baisse la Lete dans le pressentiment de la
mort de son maitre; ilł. 5). La concordance des moindres dótails indiquc d'une manierę indi-
scutable que c'est bien le modele que nous recherchons. Les cartons sont conscrvees a la Galerie
Liecbtenstcin de Viennec2. Mais ce n'est pas d'apres les cartons que David a fait sa copie en
Italie: malgre l'identite des dćtails, le carton donnę l'iuvcrse ile 1'imagc; il en est le cliclie nć-
60. Cf. H. O. Evers, Rubens unii sein Werk, op. cii., p. 145—150 pl. 49.
61. Cf. II. Gobel, Wandteppiche, I TcU: Dic Niedcrlande, Band I. Lcipzig, 1923, pp. 206-207 et bibliographic.
62. Reproduit par H. G. Evers, Peter Paul Rubens, op. cii., [>. 182.
7, Jacques-Louis David, Dcssin
au crayon fait d'apres le portrait
Van Dyck du Princc Thomas
de Savoie, Musee du Louvre
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