5. Martyre de St. Crepin et St. Crepinien, fragment, Varsovie
Muzeum Narodowe (phot. copyright A. C. L. Bruxelles)
cette „trochlea" (la structure qui ressemblait au gibet et a la roue a la fois)31 est remplacee par
le tronc d'un arbre auąuel les deux saints sont attachćs (fig. 2). A droite un bourreau Ieve le
baton; au premier plan un autre tortionnaire agenouille charpente une branche pour en faire
un instrument de flagellation.
Puis Rictiovarus commanda aux bourreaux d'enfoncer les alenes (ou les aiguilles)32 sous
les ongles des martyrs. On peut retrouver cet episode au second plan du tableau.
La scenę suivante — le supplice de 1'ćcorchement — est representee au centrę de la com-
position. Les sbires enlevent les lanieres de peau des dos des saints. Du cóte droit 1'Empereur
dans ses yetements magnificmes, brodes d'or arrive a cheval; derriere lui on voit ses chevaliers
(fig. 4). Du cóte gauche Rictiovarus avec ses ministres assiste au supplice (fig. 3).
„Tout cela est raconte avec la nieme precision (...). Dans le fond, derriere les lignes des arbres,
le paysage vaste s'etend (...), a gauche la ville magnifique s'eleve dans un brouillard leger (.. .)
Pas de preuves de la protection divine, pas d'anges avec des palmes symbo!iques (...), rien
que la narration detaillee et impassible (...) rien que le paysage immense et froid"33.
Mais enfin le Dieu mysterieux des chretiens venge les souffrances de ses confesseurs. Les
;31. Ada Sanclorum, op. cit. (Les commcntaires, p. 538).
.32. y^udes" dans la lćgende Iatine citee dans Acta Sanctorum,,,alenes" dans les autres versions de ce Martyre (cf. Cl. H. Ju-
mon, op.cit., p. 101).
33. Je cite ici les fragments de la description du tableau par M. Białostocki (Cf. J. Białostocki, J. Chudzikowski, A. Mi-
chałkowa, B. Tyszkiewicz, Galeria..., op. cit., p. 17).
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Muzeum Narodowe (phot. copyright A. C. L. Bruxelles)
cette „trochlea" (la structure qui ressemblait au gibet et a la roue a la fois)31 est remplacee par
le tronc d'un arbre auąuel les deux saints sont attachćs (fig. 2). A droite un bourreau Ieve le
baton; au premier plan un autre tortionnaire agenouille charpente une branche pour en faire
un instrument de flagellation.
Puis Rictiovarus commanda aux bourreaux d'enfoncer les alenes (ou les aiguilles)32 sous
les ongles des martyrs. On peut retrouver cet episode au second plan du tableau.
La scenę suivante — le supplice de 1'ćcorchement — est representee au centrę de la com-
position. Les sbires enlevent les lanieres de peau des dos des saints. Du cóte droit 1'Empereur
dans ses yetements magnificmes, brodes d'or arrive a cheval; derriere lui on voit ses chevaliers
(fig. 4). Du cóte gauche Rictiovarus avec ses ministres assiste au supplice (fig. 3).
„Tout cela est raconte avec la nieme precision (...). Dans le fond, derriere les lignes des arbres,
le paysage vaste s'etend (...), a gauche la ville magnifique s'eleve dans un brouillard leger (.. .)
Pas de preuves de la protection divine, pas d'anges avec des palmes symbo!iques (...), rien
que la narration detaillee et impassible (...) rien que le paysage immense et froid"33.
Mais enfin le Dieu mysterieux des chretiens venge les souffrances de ses confesseurs. Les
;31. Ada Sanclorum, op. cit. (Les commcntaires, p. 538).
.32. y^udes" dans la lćgende Iatine citee dans Acta Sanctorum,,,alenes" dans les autres versions de ce Martyre (cf. Cl. H. Ju-
mon, op.cit., p. 101).
33. Je cite ici les fragments de la description du tableau par M. Białostocki (Cf. J. Białostocki, J. Chudzikowski, A. Mi-
chałkowa, B. Tyszkiewicz, Galeria..., op. cit., p. 17).
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