DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Ryszkiewicz, Andrzej: Van Loo et Pierre: (sur quelques tableaux avec "turqueries" dans les collections polonaises)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.18860#0023
2. Józef Wall, Le Grand Seigneur donnant un concert à sa maîtresse, copie d'après C. Van Loo,
avant 1784, Château de Montrésor (phot. M. Imbert suce, Tours) (de la galerie du roi
Stanislas Auguste)
tableaux attribués à Carie et Louis Van Loo)10 on ne trouve trace des Grâces enchaînées par
l'Amour. Donc la réputation de Carie à la cour royale de Pologne ne put se référer à ce tableau.
Une oeuvre marquante de l'artiste ne trouva place au Château de Varsovie que plus tard, dans
la galerie de Stanislas Auguste Poniatowski. Mais ce sera une des oeuvres majeures de l'artiste
et une des perles de la collection royale.
Le monarque avait acquis ce tableau au début de son règne et en était enchanté. Le 7 janvier
1767 il exprimait sa joie à Madame Geoffrin:17 "Croiriez-vous que j'ai trouvé ici un Carie Vanloo
original, admirable, mais si admirable qu'il enchante jusqu'aux gens qui n'ont pas témoigné
dans toute leur vie le moindre goût pour la peinture? Il est gravé par Littret, sous le titre "Con-
cert du grand Sultan". Mais, selon moi, l'intention du peintre était de représenter un riche vieillard
16. Le dictionnaire Thieme-Becker note encore quelques autres tableaux de Carie et d'Amédée Van Loo dans les collections
polonaises.
17. Correspondance inédite du. roi Stanislas Auguste Poniatowski cl de Madame Gett/frin (1764-1777), éd. Ch. de Mouy, Paris,
1875, pp. 263-261. Le 7 février 1767. Madame Geoffrin promettait d'informer le roi sur le tableau de Van Loo qu'il possédait
et sur son pendant (ibid., p. 271), mais, quoique l'artiste fut un habitué de son salon, elle ne revint pas sur ce sujet
dans les lettres conservées.
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avant 1784, Château de Montrésor (phot. M. Imbert suce, Tours) (de la galerie du roi
Stanislas Auguste)
tableaux attribués à Carie et Louis Van Loo)10 on ne trouve trace des Grâces enchaînées par
l'Amour. Donc la réputation de Carie à la cour royale de Pologne ne put se référer à ce tableau.
Une oeuvre marquante de l'artiste ne trouva place au Château de Varsovie que plus tard, dans
la galerie de Stanislas Auguste Poniatowski. Mais ce sera une des oeuvres majeures de l'artiste
et une des perles de la collection royale.
Le monarque avait acquis ce tableau au début de son règne et en était enchanté. Le 7 janvier
1767 il exprimait sa joie à Madame Geoffrin:17 "Croiriez-vous que j'ai trouvé ici un Carie Vanloo
original, admirable, mais si admirable qu'il enchante jusqu'aux gens qui n'ont pas témoigné
dans toute leur vie le moindre goût pour la peinture? Il est gravé par Littret, sous le titre "Con-
cert du grand Sultan". Mais, selon moi, l'intention du peintre était de représenter un riche vieillard
16. Le dictionnaire Thieme-Becker note encore quelques autres tableaux de Carie et d'Amédée Van Loo dans les collections
polonaises.
17. Correspondance inédite du. roi Stanislas Auguste Poniatowski cl de Madame Gett/frin (1764-1777), éd. Ch. de Mouy, Paris,
1875, pp. 263-261. Le 7 février 1767. Madame Geoffrin promettait d'informer le roi sur le tableau de Van Loo qu'il possédait
et sur son pendant (ibid., p. 271), mais, quoique l'artiste fut un habitué de son salon, elle ne revint pas sur ce sujet
dans les lettres conservées.
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