DOI issue:
Nr. 4
DOI article:Kaczmarzyk, Dariusz: Un mascaron de l'entourage de Michel-Ange
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.18860#0118
5. Michel-Ange, Fragment de frise avec mascaron de la Chapelle des Medicis
(phot, d'après Tolnay, III)
L'orthographe "Michelangiolo" et la graphie des lettres font dater l'inscription à vers la moité,
du XIXe siècle. On peut donc penser qu'à ce moment fut exécutée la liaison des deux sculptureis
oeuvres de deux artistes différents. La Galerie Testolini dont provient cet amalgame n'est notée
dans aucune liste ou catalogue de galeries et collections publiques et privées de Venise.2
La tête de Niobé est une réplique d'atelier de la tête de Proserpine du groupe de Pluton et
Proserpine, exéecuté en 1621 par Gian Bernini3. Le mascaron du socle est une répétition évidente
du motif décoratif de la partie frontale de la cuirasse de la statue de Giuliano Medici, oeuvre
de Michel-Ange, qui se trouve dans la Nouvelle Sacristie de l'église S. Lorenzo à Florence (fig- 2)4.
Cette parenté est encore prouvée par la répétition de portions de la bande inférieure de la cuirasse
et de la courbure de la poitrine de Medici.
Les dimensions du mascaron de Varsovie sont sensiblement les mêmes que celles de la statue,
soit 19 cm de hauteur, de la moustache à la pointe supérieure du diadème, 31,5 cm de largeur
avec les plumes, 16 cm entre les bouts des oreilles et autant entre la pointe de l'oreille et la
moustache.
Notre sculpture fut probablement taillée directement sur le modèle original par un artiste
habile. Elle trahit de minimes changemennts dans la composition (p.ex. dans la forme de l'oeil,
2. Dans les encyclopédies ce nom n'apparaît qu'une seule fuis : Gaetano Testolini. graveur et dessinateur de la seconde moitié
du XVIIIe et du début du XIXe siècle, actif à Paris et à Londres. Il grava entre autres un portrait d'Izabella Czartoryska,
fondatrice du musée de souvenirs nationaux à Puławy (Thicmc-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Kùnstler, XXXII,
1938, p. 562).
3. D. Kaczmarzyk, "Niobe Berniniego i antyczna Niobe z Nieborowa", Biuletyn Historii Sztuki, XXXVI, 1974, no 1, pp.
54-59, il. 1-9.
4. C. Tolnay, Michelangelo, III, The Medici Chapel, Princeton, 1958, pp. 141-144, il. 8 et 42.
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(phot, d'après Tolnay, III)
L'orthographe "Michelangiolo" et la graphie des lettres font dater l'inscription à vers la moité,
du XIXe siècle. On peut donc penser qu'à ce moment fut exécutée la liaison des deux sculptureis
oeuvres de deux artistes différents. La Galerie Testolini dont provient cet amalgame n'est notée
dans aucune liste ou catalogue de galeries et collections publiques et privées de Venise.2
La tête de Niobé est une réplique d'atelier de la tête de Proserpine du groupe de Pluton et
Proserpine, exéecuté en 1621 par Gian Bernini3. Le mascaron du socle est une répétition évidente
du motif décoratif de la partie frontale de la cuirasse de la statue de Giuliano Medici, oeuvre
de Michel-Ange, qui se trouve dans la Nouvelle Sacristie de l'église S. Lorenzo à Florence (fig- 2)4.
Cette parenté est encore prouvée par la répétition de portions de la bande inférieure de la cuirasse
et de la courbure de la poitrine de Medici.
Les dimensions du mascaron de Varsovie sont sensiblement les mêmes que celles de la statue,
soit 19 cm de hauteur, de la moustache à la pointe supérieure du diadème, 31,5 cm de largeur
avec les plumes, 16 cm entre les bouts des oreilles et autant entre la pointe de l'oreille et la
moustache.
Notre sculpture fut probablement taillée directement sur le modèle original par un artiste
habile. Elle trahit de minimes changemennts dans la composition (p.ex. dans la forme de l'oeil,
2. Dans les encyclopédies ce nom n'apparaît qu'une seule fuis : Gaetano Testolini. graveur et dessinateur de la seconde moitié
du XVIIIe et du début du XIXe siècle, actif à Paris et à Londres. Il grava entre autres un portrait d'Izabella Czartoryska,
fondatrice du musée de souvenirs nationaux à Puławy (Thicmc-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Kùnstler, XXXII,
1938, p. 562).
3. D. Kaczmarzyk, "Niobe Berniniego i antyczna Niobe z Nieborowa", Biuletyn Historii Sztuki, XXXVI, 1974, no 1, pp.
54-59, il. 1-9.
4. C. Tolnay, Michelangelo, III, The Medici Chapel, Princeton, 1958, pp. 141-144, il. 8 et 42.
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