DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Kaczmarzyk, Dariusz: Un mascaron de l'entourage de Michel-Ange
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18860#0120
Michel-Ange exécuta la statue de Giuliano Medici avant 1534. Donc notre objet put être taillé
peu après cette date par un des collaborateurs du maître. Son plus proche élève était Giovanni
Angelo Montorsoli à qui Michel-Ange avait confié la taille dans le marbre blanc de la statue de
Giuliano Medici8. Il existe aussi des informations que Montorsoli aurait aussi élaboré, suivant
les conceptions du maître, les éléments décoratifs de cette statue9. Michel-Ange lui accorda une
preuve de confiance encore supérieure en lui laissant la composition de la statue de St Côme10.
Montorsoli exécuta en argile un modèle de cette statue que le maître corrigea en ajoutant la
tête et les mains11. Ensuite cette composition fut taillée dans le marbre par Montorsoli et figure
actuellement à côté de la Madonnę de Buonarroti dans la Nouvelle Sacristie12.
Giovanni Angelo Montorsoli (né en 1507 à Montorsoli, près de Florence où il mourut
le 31 février 1563) était sculpteur, stucateur et architecte13. Il fut élève d'Andréa Ferruci, puis
à partir de 1522 de Michel-Ange qu'il aida pour l'agencement iutérieur de la Nouvelle Sacristie
et de la Bibliothèque S. Lorenzo à Florence. En 1527 il entra au couvent. Dans les
années suivantes, Michel-Ange l'employa à la conservation des sculptures antiques des col-
lections vaticannes, à partir de 1533 aux tombeaux des Medicis et encore auparavant au tombeau
du pape Jules II.
L'activité multiple de Montorsoli dans la réalisation des ouvrages de Buonarroti et en particulier
sa participation à la statue de Giuliano Medici, surtout dans les motifs décoratifs, permet d'y
reconnaître un auteur hypothétique du mascaron actuellement au Musée National de Varsovie.
L'adaptation du bloc avec le mascaron à la fonction qu'il remplit aujourd'hui, de socle pour
la tête de Niobé de l'entourage de Bernini, remonte sans doute au XIXe siècle.
8. Ibidem, pp. 60, 139, 141.
9. Ibidem, pp. 141, 154.
10. Ibidem, p. 154, il. 66.
11. G. Vasari, Vite, ed. Milanesi, YI, p. 629.
12. Tolnay, The Medici Chapel..., op. cit., il. 2.
13. Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon..., op. cit., XXV, 1931; J. Pope-Hennessy, Italian High Renaissance and Baroque
Sculpture, London — New York, 1970, p. 357.
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peu après cette date par un des collaborateurs du maître. Son plus proche élève était Giovanni
Angelo Montorsoli à qui Michel-Ange avait confié la taille dans le marbre blanc de la statue de
Giuliano Medici8. Il existe aussi des informations que Montorsoli aurait aussi élaboré, suivant
les conceptions du maître, les éléments décoratifs de cette statue9. Michel-Ange lui accorda une
preuve de confiance encore supérieure en lui laissant la composition de la statue de St Côme10.
Montorsoli exécuta en argile un modèle de cette statue que le maître corrigea en ajoutant la
tête et les mains11. Ensuite cette composition fut taillée dans le marbre par Montorsoli et figure
actuellement à côté de la Madonnę de Buonarroti dans la Nouvelle Sacristie12.
Giovanni Angelo Montorsoli (né en 1507 à Montorsoli, près de Florence où il mourut
le 31 février 1563) était sculpteur, stucateur et architecte13. Il fut élève d'Andréa Ferruci, puis
à partir de 1522 de Michel-Ange qu'il aida pour l'agencement iutérieur de la Nouvelle Sacristie
et de la Bibliothèque S. Lorenzo à Florence. En 1527 il entra au couvent. Dans les
années suivantes, Michel-Ange l'employa à la conservation des sculptures antiques des col-
lections vaticannes, à partir de 1533 aux tombeaux des Medicis et encore auparavant au tombeau
du pape Jules II.
L'activité multiple de Montorsoli dans la réalisation des ouvrages de Buonarroti et en particulier
sa participation à la statue de Giuliano Medici, surtout dans les motifs décoratifs, permet d'y
reconnaître un auteur hypothétique du mascaron actuellement au Musée National de Varsovie.
L'adaptation du bloc avec le mascaron à la fonction qu'il remplit aujourd'hui, de socle pour
la tête de Niobé de l'entourage de Bernini, remonte sans doute au XIXe siècle.
8. Ibidem, pp. 60, 139, 141.
9. Ibidem, pp. 141, 154.
10. Ibidem, p. 154, il. 66.
11. G. Vasari, Vite, ed. Milanesi, YI, p. 629.
12. Tolnay, The Medici Chapel..., op. cit., il. 2.
13. Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon..., op. cit., XXV, 1931; J. Pope-Hennessy, Italian High Renaissance and Baroque
Sculpture, London — New York, 1970, p. 357.
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