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athenien (conservee aujourd'hui au British Museum), dont le sujet fut interprete de diverses faęons15
car son iconographie correspond egalement a d'autres figures mythologiques (Heracles, Hermes, Ares
et d'autres). La derniere publication d'E.Pochmarski semble dissiper les doutes relatifs a 1'interpretation
de cette figurę16.

U Hermes varsovien confronte a la magnifique sculpture du fronton du tempie dAthenes manifeste
en effet une tres forte parente et des similitudes tant en ce qui concerne 1'iconographie du personnage
represente que les details, au point que meme le modele des muscles reste proche de celui du modele.

Uiconographie du corps d'Hermes ainsi que sa tete constituent en effet 1'image miroitante de la figurę
du Parthenon, a l'exception de quelques details. II s'agit donc d'une adaptation qui reproduit dans
1'ensemble la position du corps et la musculature du modele, les details anatomiques restant cependant
moins developpes dans 1'imitation romaine, mais a une autre echelle et avec une autre destination. La
transposition du schema d'une sculpture de fronton a un objet de ronde-bosse necessitant son
adaptation tres concrete entraina egalement de legeres modifications dans la disposition des bras et
des jambes. De meme, le remplacement du rocher traditionnel par un appui relativement plus haut, a
savoir une figurę animale, introduit de minimes differences dans le dessin de la tension des muscles
abdominaux et pectoraux, ce qui reste d'ailleurs caracteristique d'autres repliques romaines de ce type.

Cependant, une representation du Dionysos assis, et non pas a moitie couche, sur la frise du
Parthenon17 contemporaine a la Figurę D, est tout a fait differente de la sculpture de Varsovie tant en
ce qui concerne le schema de la figurę que le modele des muscles18. Alors qu'une autre creation, sans
aucun doute originale et tout a fait remarquable - le Dionysos a moitie couche du fronton du tempie
athenien - ne connait pas d'autres realisations grecques contemporaines. Le type iconographique plus
recent du Dionysos assis, distingue par Pochmarski19, qui ne peut pas etre date plus tard que vers le
debut du IVe siecle, avec des exemples d'Olympie20 et de Delos21, est, a notre avis, plus eloigne de la
sculpture de Varsovie que la statuę athenienne, bien que le premier des exemples cites - la sculpture
d'Olympie dont 1'interpretation et la datation pretent a discussion - lui semble aussi relativement proche.
La position du corps, plus horizontale, dans le cas de cette derniere statuę, manifeste en effet une
parente avec celle de la sculpture de Varsovie.

Ladaptation romaine, tel le monument autrefois a Łańcut, qui se distingue de 1'archetype en effaęant
certains de ses traits caracteristiques, ne permet pas d'aftirmer avec certitude que la copie de Łańcut
se rapporte directement au modele grec execute vers 432 av.n.ere (la Figurę D). Toutefois, 1'influence
de la figurę grecque classique du Dionysos assis ainsi que de 1'iconographie elaboree dans la deuxieme
moitie du Ve siecle av.n.ere reste evidente.

Depuis la publication de Paul Arndt et Georg Lippold22, qui ont les premiers defini ce type de
statuaire23, designe plus tard du termę de "Dionysos du type Philadelphia", la litterature mentionne deux
autres repliques romaines du Dionysos assis athenien. II s'agit d'une sculpture de la collection romaine
delia Valle, puis dans la Galleria degli Uffizi a Florence ou elle disparut dans un incendie, connue
uniquement d'apres les dessins24, et d'une statuę du College Nazareen a Rome, aujourd'hui au
Philadelphia University Museum25.

15. British Museum, inv. n° 303 D ; F. Brommer, D/e Skulpturen des Parthenon-Giebel, Mainz, 1963, p. 7 sq., pl. 26-32.

16. E. Pochmarski, "Zur Deutung der Figur D im Parthenon-Ostgiebel", dans: Parthenon Kongress, Basel, 4. bis 8. April 1982, Referate
und Berichte, Mainz, 1984, p. 278 sq„ pl. 26-27.

17. British Museum, plaque IIV 25: F. Brommer, Der Parlenonfries, Mainz, 1977, p. 110-112, pl. 162-163; LIMC\\\, p. 465, n°486'.

18. Nous sommes loin de partager l'opinion d'Arndt et de Lippold (dans: Brunn-Bruckmmann, op. cit) ainsi que celle de Pochmarski (Das
Bild..., op. cit.) sur la ressemblance de ce haut-relief, surtout dans le contexte de sa ressemblance avec la statuę de Varsovie pour ce
qui est du modele de la musculature que ces auteurs, etavec eux Gasparri, considerent comme similaire mais plus evolue sur le plan
stylistique.

19. Pochmarski, Das Bild, op. cii., p. 187 sq., n° 50 Aet B.

20. Olimpia, Museum inv. n"X 106: G. Treu, Ergebnisse der Ausgrabungen in Olimpia, III, Berlin, 1894, p. 220 sq., pl. 57, 1-2; /./MCIII, p.
439, n° 142', de la premierę moitie du IV8 s. av.n.e.

21. Delos, Musee, inv. n° A4121: L/MC III, p. 439, n° 143 des ll/le' s. av.n.e., d'apres le modele du IVC s. av n.e.

22. Brunn-Bruckmann, loc. cit.

23. Le style est caracterise plus en detail aussi par G. Lippold, Griechische Plastik, (Handbuch der Archaologie), Munchen, 1950, p. 156.

24. Le dessin de Pierre Jacques des annees 1572-77: S. Reinach, Album de Pierre Jacąues sculpteur de Reims, Paris, 1902, p. 132, pl.
70 bis; ainsi que la gravure: A. F. Gori, Museum Florentinum, III, Frienze, 1740, pl. XLVIII, cf. G. Mansuelli, La Galleria degli Uffizi. Le
sculture I, Roma, 1958, suppl. p. 265, n° 6, fig. 326.

25. Photographische Einzelaufnahmen antiker Skulpturen (cite plus loin comme EA), Munchen, 1913, n° 2009 (W. Amelung); F. Matz,

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